On a tous déjà rêvé devant une voiture de sport en se disant « un jour, elle sera à moi ». Mais pour Freddy « Tavarish » Hernandez, le rêve tourne peut-être au vinaigre. Notre mécanicien préféré, connu pour ses projets automobiles ambitieux, a flashé sur une épave de Lamborghini Aventador SV dans une casse en Floride. Le hic ? Il s’agit d’une réplique, et pas en très bon état.
L’engin a l’air d’avoir été malmené, avec un avant amoché et des dégâts côté passager. On imagine le scénario catastrophe : un propriétaire un peu trop enthousiaste et un virage mal négocié. Rappelons que l’Aventador, première Lamborghini avec une monocoque en fibre de carbone, n’est pas vraiment faite pour le tout-terrain.
Tavarish, lui, voit au-delà des bosses et des égratignures. Il suit cette Lamborghini 2015 depuis un moment, attiré par son potentiel malgré le kit carrosserie SV qui ne trompe personne. Le pare-chocs avant, en fibre de verre au lieu de la fibre de carbone d’origine, trahit la supercherie.
Mais qu’importe ! Sous le capot se cache toujours le V12 de 6,5 litres développant 691 chevaux, prêt à rugir de plaisir (ou de douleur, selon l’état de la mécanique). De quoi passer de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 354 km/h. Du moins, en théorie.
Tavarish a un plan, comme toujours. Il veut transformer cette épave en une Aventador unique, avec une transmission manuelle et deux roues motrices au lieu de la transmission intégrale d’origine. Un projet fou, à l’image du personnage.
L’intérieur noir sur noir, avec ses surpiqûres jaunes, a connu des jours meilleurs. L’airbag passager a décidé de se déployer, ajoutant un défi supplémentaire à la liste déjà longue de Tavarish.
Le prix de l’épave ? Moins de 200 000 dollars, une fraction du prix d’une Aventador en bon état. Une aubaine ? Pas si sûr. On imagine déjà les heures de travail et les montagnes de pièces détachées nécessaires pour redonner vie à cette Lamborghini blessée.
Car Tavarish n’est pas du genre à se laisser décourager. Il est déjà occupé à restaurer une Lexus LS400 de 1997, achetée pour la modique somme d’un dollar. Un autre projet fou, marqué par la découverte d’un lézard squatter et d’un trou béant dans le plancher.
On ne peut qu’admirer l’optimisme et la détermination de Tavarish. Reste à savoir si cette Lamborghini de la casse sera un nouveau triomphe ou un gouffre financier. Une chose est sûre : le monde de l’automobile est bien plus amusant avec des personnages comme lui.
En attendant de voir le résultat, on se console en se disant qu’on n’est pas les seuls à rêver de voitures de sport, même accidentées. Et puis, qui sait, peut-être qu’un jour, une épave de Ferrari nous fera de l’œil à la casse du coin…
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