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Top 7 des personnalisations les plus folles vues sur des VW Beetle en 2025
Depuis sa naissance dans les ateliers de Karmann en 1949, la Volkswagen Beetle Cabriolet a été plus qu’un simple moyen de transport. C’est un symbole de liberté, un marqueur culturel. Mais pour beaucoup, la version d’usine n’était qu’un point de départ. Sa mécanique simple (du moins pour la Type 1 classique) et sa silhouette universellement reconnue en ont fait la cible préférée des préparateurs, des artistes et des rêveurs.
Quand il n’y a plus de toit, il n’y a plus de limites. La Beetle décapotable a subi des transformations qui défient l’imagination, allant du « presque-d’origine » au « totalement-méconnaissable ». Nous avons compilé le Top 7 des tendances de personnalisation les plus folles qui ont cimenté son statut d’icône.

7. Le « Cal Look » : L’origine épurée de la folie
La « folie » ne signifie pas toujours l’excès. Parfois, elle réside dans la pureté obsessionnelle. Né sur les boulevards de Californie dans les années 60, le « California Look » (ou Cal Look) est la genèse de la customisation Beetle. Sur un cabriolet, le look est dévastateur.
Ce qui la rend folle : L’obsession du détail. On retire tout ce qui est superflu.
- Les codes : Suppression des chromes (« de-chroming »), suppression des pare-chocs (ou remplacement par des « T-bars »), et un rabaissement extrême de l’avant (décantage).
- La touche finale : Des jantes spécifiques, souvent des BRM ou des Fuchs de Porsche (une hérésie délicieuse à l’époque). C’est un style si propre qu’il en devient agressif.

6. Le « Baja Bug » : Le cabriolet du désert
À l’opposé du « Cal Look » se trouve le « Baja Bug ». L’idée ? Transformer cette petite voiture de plage en un monstre capable d’avaler les dunes du désert mexicain (la « Baja California »).
Ce qui la rend folle : L’inversion totale de sa fonction. On prend une voiture basse et civile, on la surélève et on la dépouille pour la guerre.
- Les codes : Ailes avant et arrière radicalement coupées (ou remplacées par des éléments en fibre de verre), pneus tout-terrain massifs, moteur arrière exposé pour un meilleur refroidissement, et un arceau de sécurité qui devient l’élément de design principal.
- La touche finale : Voir un cabriolet Baja, sans toit et sans portes, décoller sur une dune reste l’une des visions les plus surréalistes de la culture automobile.

5. Le « Rat Style » : L’éloge de la rouille
Pourquoi polir quand on peut pourrir ? Le « Rat Style » est une philosophie autant qu’une esthétique. Il célèbre l’imperfection, l’usure et le passage du temps.
Ce qui la rend folle : C’est un doigt d’honneur aux concours d’élégance. La rouille (parfois réelle, souvent méticuleusement simulée) est appliquée comme une décoration.
- Les codes : Carrosserie poncée jusqu’à l’apprêt puis laissée aux éléments, pièces dépareillées, et un rabaissement au sol qui contraste violemment avec l’état de surface.
- La touche finale : Une galerie de toit vintage chargée de vieux objets (valises, bidon d’huile) pour parfaire le look « survivor ». Sur un cabriolet, le contraste entre la capote (souvent neuve) et la carrosserie délabrée est saisissant.
4. Le « Volksrod » : Le Hot Rod allemand
Ici, on quitte la personnalisation pour entrer dans la reconstruction totale. Le « Volksrod » s’inspire directement des Hot Rods américains des années 30. On ne modifie pas la Beetle, on la démembre.
Ce qui la rend folle : La violence de la transformation. On ne reconnaît presque plus la voiture.
- Les codes : Le « Top Chop » (rabaissement du pare-brise), le « Body Drop » (la caisse est posée directement sur le châssis), et souvent, le retrait pur et simple des ailes avant. Le moteur est exposé, le train avant est avancé.
- La touche finale : Un cabriolet Volksrod est l’engin le plus minimaliste qui soit : deux sièges, pas de toit (ou un « Bikini top » symbolique), et un moteur. C’est la Beetle dans son expression la plus animale.

3. Les Kits « Kitsch » de la New Beetle
La « New Beetle » (lancée en 1998) a aussi eu droit à son lot de folie, mais d’une nature différente. Les années 2000 furent l’âge d’or du « tuning » en fibre de verre, et le cabriolet n’y a pas échappé.
Ce qui la rend folle : La tentative désespérée de la faire ressembler à ce qu’elle n’est pas.
- Les codes : Des kits carrosserie « widebody » (ailes larges), des boucliers avant imitant des Audi R8, et des ailerons de coffre démesurés.
- La touche finale : Le summum du kitsch fut atteint avec des kits tentant de la faire ressembler à une… Chrysler PT Cruiser ou même une Plymouth Prowler. Un véritable crime de design pour les puristes, mais une folie assumée.
2. Le « Stance » & Air Ride : Le léchage de bitume
C’est la tendance dominante de l’ère moderne, particulièrement sur les cabriolets A5 (2012-2019). L’objectif n’est plus la vitesse ou le tout-terrain, mais la posture.
Ce qui la rend folle : La recherche de l’ajustement parfait (« fitment ») au millimètre près, rendant la voiture magnifique à l’arrêt, mais (parfois) difficile à conduire.
- Les codes : Des suspensions pneumatiques (« Air Ride ») qui permettent de poser littéralement le châssis au sol via un simple bouton (« Psshht »).
- La touche finale : Un carrossage négatif extrême (les roues sont penchées vers l’intérieur) et des jantes larges dont le bord vient « lécher » l’arche de l’aile. C’est un ballet mécanique précis et hypnotisant.

Diagramme : Répartition des styles de personnalisation
Toutes les modifications ne sont pas aussi extrêmes. La plupart des propriétaires se concentrent sur des aspects clés pour affirmer leur style. Voici une répartition typique des modifications observées sur le marché de la Beetle Cabriolet.
- Jantes & Pneus (40%)
- Suspension (30%)
- Moteur & Échappement (15%)
- Intérieur & Audio (10%)
- Carrosserie (5%)
1. Le « Full Audio » : La discothèque à ciel ouvert
La folie ultime ? Sacrifier la fonction première d’un cabriolet 4 places : les places arrière.
Ce qui la rend folle : Le volume, au sens propre. La banquette arrière est supprimée et remplacée par un mur de subwoofers, d’amplificateurs et d’écrans, le tout moulé dans de la fibre de verre peinte couleur carrosserie.
- Les codes : Concours « SPL » (Sound Pressure Level). Le but est de produire le plus de décibels possible.
- La touche finale : Lorsque la voiture est à l’arrêt, capote baissée, elle se transforme en une véritable scène de DJ mobile. C’est moins une voiture qu’un système de sonorisation sur roues.

Plus qu’une voiture, un miroir
De la pureté du « Cal Look » à la folie fonctionnelle du « Baja Bug », en passant par la vanité du « Stance », la VW Beetle Cabriolet a tout supporté. Peu de voitures dans l’histoire ont servi de miroir aussi fidèle aux lubies, aux rêves et aux obsessions de leurs propriétaires. L’arrêt de sa production en 2019 a marqué la fin d’une époque, mais son héritage ne se trouve pas dans les musées. Il vit dans les garages, sur les plages et dans ces créations folles qui prouvent que le design le plus simple est souvent celui qui inspire le plus.
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