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Saviez-vous que le van préféré des Français pouvait cacher un V8 ? L’histoire secrète du Type H Sport 2026
Il incarne une France décontractée et travailleuse. Mais que se passerait-il si on pulvérisait cette image d’Épinal à coups de V8 Bi-turbo ? Découvrez le Citroën Type H Sport 2026, une créature imaginée par Eduardo Benz Design qui ne transporte pas des légumes, mais qui dévore l’asphalte.

Il y a des images gravées dans l’inconscient collectif français. La Tour Eiffel, le béret, la baguette sous le bras, et, quelque part entre la 2CV et un verre de vin rouge, le Citroën Type H. Sa silhouette inimitable, cette tôle ondulée qui semble avoir été pliée par un artisan zélé, son groin de cochon si caractéristique… Le « Tube », comme on l’appelle affectueusement, est plus qu’un simple utilitaire. C’est la bande-son mécanique des marchés de Provence, le véhicule de l’artisan du coin, et aujourd’hui, le food truck branché qui vend des burgers à 20 euros. Il incarne une France décontractée, travailleuse et fondamentalement sympathique. Maintenant, prenez cette image d’Épinal, et pulvérisez-la à coups de V8 Bi-turbo. C’est la proposition indécente, presque sacrilège, imaginée par Eduardo Benz : le Type H Sport 2026. Une créature qui ne transporte pas des légumes, mais qui dévore l’asphalte.
Plus qu’un Van, une Icône Culturelle Intouchable ?

Lancé en 1947, au sortir de la guerre, le Citroën Type H n’était pas un véhicule, c’était une solution. Avec sa traction avant, son plancher plat et bas, et sa hauteur sous plafond permettant de se tenir debout, il a révolutionné le monde de l’utilitaire. Pendant 34 ans, jusqu’en 1981, sa formule est restée quasiment inchangée, preuve d’un design fonctionnel touchant à la perfection. Il a tout fait : transporté les facteurs, embarqué les gendarmes, servi de bétaillère, et permis à des générations d’entrepreneurs de construire la France des Trente Glorieuses. Son moteur, modeste mais vaillant, n’a jamais eu pour vocation de vous coller au siège, mais de démarrer tous les matins, sans faillir. Le Type H, c’est l’anti-performance, l’éloge de la lenteur productive. Alors, forcément, lorsque l’on évoque l’idée de lui greffer le cœur d’une supercar, on ne profane pas seulement un véhicule, on bouscule un mythe. C’est précisément ce qui rend l’exercice si fascinant. À l’heure où la tendance du « restomod » consiste à sublimer le passé, notre projet va plus loin : il le fait entrer en collision frontale avec un futur fantasmé et furieux.
Quand la Performance S’invite dans l’Utilitaire

Le Type H Sport 2026 est une rupture. Oubliez la tôle ondulée conçue pour la rigidité à bas coût ; place à des panneaux de carrosserie lisses et tendus, interrompus par des ouïes latérales béantes, non pas pour aérer des cageots de poireaux, mais pour gaver en air frais un monstre mécanique. La face avant, bien que conservant un clin d’œil à la calandre proéminente de l’originale, est sculptée pour la vitesse, avec une lame en carbone qui semble lécher le bitume. L’engin est posé au sol, campé sur des jantes surdimensionnées qui remplissent des passages de roue élargis avec une arrogance décomplexée. Chaque ligne, chaque prise d’air, chaque détail a été pensé non pas pour la charge utile, mais pour la charge aérodynamique. C’est la vision d’Eduardo Benz Design : respecter l’ADN d’une icône tout en la propulsant dans une dimension parallèle. Et puis, il y a le cœur du réacteur. Sous le capot court, on n’imagine pas un petit quatre cylindres, mais un V8 Bi-turbo dont le grondement sourd viendrait remplacer le cliquetis familier de l’original. Un bloc que l’on verrait plus volontiers dans une GT italienne ou une berline allemande surpuissante, développant une cavalerie qui se compte non pas en dizaines, mais en centaines de chevaux. La performance revendiquée est purement théorique, mais elle donne le vertige.
Spécification Citroën Type H (1968) Concept Type H Sport 2026 (Estimation) Moteur 4 cylindres en ligne V8 Bi-turbo Cylindrée 1.9 L 4.0 L Puissance ~58 ch ~800 ch Couple ~110 Nm ~950 Nm Vitesse Max ~95 km/h > 300 km/h Philosophie Utilité maximale Performance maximale
Un Intérieur entre Cockpit de Chasse et Atelier de Luxe

Si l’extérieur est une révolution, l’habitacle est une réincarnation. Le poste de conduite du Type H originel était un modèle de rusticité : un volant immense et fin, un compteur solitaire, et des sièges aussi confortables que des tabourets de ferme. Pour le Type H Sport 2026, l’inspiration vient de l’aéronautique et de la course. Poussez la portière (qui, bien sûr, n’est plus coulissante mais s’ouvre en élytre), et vous glissez dans un baquet en cuir et Alcantara, surpiqué de bandes tricolores. Face à vous, un volant compact à méplat, bardé de commandes, derrière lequel se niche un écran panoramique faisant office de tableau de bord. La planche de bord, d’une simplicité monacale, intègre un immense écran tactile central qui semble flotter. L’ensemble mêle des matériaux nobles comme le carbone forgé et l’aluminium brossé, créant une atmosphère qui évoque autant l’atelier d’un artisan de luxe que le cockpit d’un avion de chasse. C’est un espace conçu non pas pour enchaîner les livraisons, mais pour enchaîner les virages sur circuit, tout en offrant un niveau de raffinement inouï pour ce qui reste, dans sa forme, un utilitaire.
Le Marché des « Super-Vans » : Un Rêve si Fou que ça ?

Ce concept de van surpuissant peut sembler être un pur délire. Pourtant, l’idée n’est pas totalement nouvelle. Elle puise ses racines dans une culture de la performance où l’inattendu est roi. Ford a régulièrement secoué le monde automobile avec ses « SuperVans » depuis les années 70, des monstres de course cachés sous une carrosserie de Transit. Plus près de nous, le Renault Espace F1 des années 90, avec son V10 de Formule 1 en position centrale arrière, reste un fantasme absolu pour toute une génération. Ces machines n’ont jamais eu de vocation commerciale, mais leur impact sur l’image et la passion est inestimable. Le Type H Sport 2026 s’inscrit dans cette lignée de folie mécanique. Il répond à un désir de niche mais bien réel : celui du « sleeper » ultime, l’engin qui cache un jeu monstrueux sous une apparence (relativement) banale. Qui l’achèterait ? Un collectionneur en quête de l’objet ultime. Un artisan de luxe voulant le véhicule de livraison le plus exclusif de la planète. Ou simplement une marque désirant un « hero car » pour ses campagnes publicitaires, capable de voler la vedette à n’importe quelle hypercar.
Véhicule Concept Moteur Puissance Objectif Ford Pro Electric SuperVan 4 moteurs électriques ~2000 ch Démonstrateur technologique, record Renault Espace F1 V10 de Formule 1 ~820 ch Célébration, image de marque Citroën Type H Sport 2026 V8 Bi-turbo ~800 ch Fusion héritage/performance, design
Le Citroën Type H Sport 2026 est bien plus qu’une simple image de synthèse. C’est une déclaration d’amour à l’automobile, à son histoire et à son potentiel infini de réinvention. Il nous rappelle que la passion n’a pas de carrosserie attitrée et que l’audace peut transformer le plus humble des serviteurs en un roi de la route. Citroën ne le construira jamais, et c’est sans doute mieux ainsi. Les mythes sont faits pour rester dans une dimension à part, celle du rêve. Mais le simple fait qu’il ait été imaginé, qu’il existe dans le monde numérique, suffit à prouver une chose : tant qu’il y aura des designers et des ingénieurs pour se demander « et si ? », l’automobile ne sera jamais ennuyeuse. Et un bon vieux « Tube » pourra toujours rêver, le temps d’un concept, de griller la politesse à une LaFerrari.
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82% des futurs acheteurs l’ignorent : ce changement majeur sur la nouvelle Renault Clio 6 va bouleverser vos habitudes
Tout le monde se concentre sur le nouveau design de la Renault Clio 6 prévue pour 2026, mais la vraie révolution se cache sous le capot

Elle est là, tapie dans l’ombre, attendant son heure. La Renault Clio 6, prévue pour 2026, agite déjà le petit monde de l’automobile. On parle de son regard acéré hérité du Rafale, de ses lignes tendues qui la feront passer pour une mini-sculpture roulante signée Gilles Vidal. Tout le monde se concentre sur le plumage, mais presque personne ne parle du ramage. Et pourtant. La plus grande révolution que cette sixième génération s’apprête à lancer n’est pas visible. Elle est mécanique, technologique, et elle va venir percuter de plein fouet plus de trente ans de certitudes et de rituels pour des millions de conducteurs. Alors que le design fait la une, un changement fondamental sous le capot s’opère, et il est temps de comprendre à quel point il va changer votre relation avec la voiture la plus aimée de France.
La révolution E-Tech passe la seconde

Le premier choc, le véritable tremblement de terre pour les habitués, tient en trois lettres : dCi. Pour la première fois depuis des décennies, le moteur diesel devrait être le grand absent de la gamme Clio. Oubliez ce son si familier, cette frugalité légendaire qui a fait de la Clio la reine des gros rouleurs et des flottes d’entreprise. Dans les années 2000, le diesel représentait plus de 70% des ventes du modèle. C’était plus qu’un moteur, c’était une évidence, un réflexe national. Cet abandon n’est pas un simple ajustement technique ; c’est la fin d’une époque. Renault ne vous donne plus le choix, il vous impose une nouvelle vision de l’économie et de la conduite, façonnée par les normes environnementales et les zones à faibles émissions (ZFE) qui redessinent nos villes.
À la place, la marque au losange mise tout sur sa technologie fétiche : l’hybride E-Tech. Mais attention, pas celle que vous connaissez déjà. La Clio 6 inaugurera une version profondément remaniée et plus intelligente de ce système. Le bloc 1.6 litre d’origine Nissan laissera sa place à un moteur 1.8 (HR18) et un trois-cylindres 1.2 L de conception française, couplé à une nouvelle architecture électrique. Le but ? Offrir une expérience encore plus proche du 100% électrique en ville, avec une douceur et une réactivité jamais vues sur une citadine de ce segment. Préparez-vous à des démarrages en silence absolu et à une conduite apaisée, où le moteur thermique ne se réveille que lorsque c’est strictement nécessaire. Même l’offre d’entrée de gamme, basée sur ce même 1.2 Litre, sera équipée d’une micro-hybridation 48V. En clair : il n’y aura plus de Clio « 100% thermique » traditionnelle. Chaque Clio 6 sera, à sa manière, une voiture électrique.
Motorisation Potentielle Technologie Dominante L’Habitude Qui Change Radicalement Renault Clio 5 – Blue dCi Diesel Le passage obligé et économique à la pompe à gasoil. Renault Clio 5 – TCe Essence (100% thermique) Le son et les vibrations d’un moteur à combustion classique. Renault Clio 6 – E-Tech Gen 2 Hybride « Full » Démarrer en silence, ne plus entendre son moteur en ville. Renault Clio 6 – Mild-Hybrid Essence + Micro-Hybridation Le moteur se coupe et redémarre sans cesse, en douceur.
Plus qu’un moteur, un nouveau rituel de conduite

Ce basculement technologique n’est pas anodin. Il va vous forcer à désapprendre pour mieux réapprendre à conduire. Le premier rituel à changer sera celui du freinage. Avec une hybridation généralisée et plus performante, le freinage régénératif deviendra la norme. Ce système, qui transforme l’énergie cinétique en électricité pour recharger la batterie, ralentit la voiture dès que vous levez le pied de l’accélérateur. Vous utiliserez beaucoup moins votre pédale de frein, anticipant davantage pour optimiser la récupération d’énergie. C’est une conduite plus fluide, plus coulée, presque méditative par rapport à la conduite saccadée que l’on connaît. Une sorte de conduite à « une seule pédale » qui, une fois maîtrisée, rend le retour à une voiture classique étrangement archaïque.
Ce nouveau dialogue avec la machine sera au cœur de l’expérience Clio 6. L’obsession ne sera plus de trouver la station la moins chère, mais de maximiser son score de conduite « éco » sur l’ordinateur de bord. Le défi sera de parcourir la plus grande distance possible en mode électrique, de battre son propre record de consommation. C’est une approche plus cérébrale, plus engageante, qui transforme chaque trajet du quotidien en un jeu d’efficience. Renault ne vendra plus seulement une voiture capable de vous emmener d’un point A à un point B ; il vendra une expérience, un outil pour devenir un meilleur conducteur, plus responsable et, paradoxalement, plus impliqué.

La Clio 6 ne se contente pas de suivre le mouvement, elle l’impose. Elle ne vous demande pas votre avis, elle vous montre le futur de la citadine populaire. Un futur silencieux, plus souple, et résolument électrique dans l’âme, que vous le vouliez ou non. La vraie question n’est plus de savoir si son design vous plaira, mais si vous êtes prêt à changer votre façon de conduire.
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Le Prix Fou d’une 2CV Neuve en 2025 : Votre Portefeuille Est-il Prêt pour la Nostalgie ?
Prêt à payer le prix fort pour une 2CV neuve en 2025 ?

Il y a des icônes qui ne s’effacent jamais. Et puis il y a la Citroën 2CV. La « Deuche », la « Bâche », l’incarnation roulante d’une certaine idée de la liberté, de la simplicité et de l’ingéniosité à la française. Mais alors que les concept-cars futuristes et les hypercars électriques rivalisent de démesure, une question persiste, lancinante : et si la 2CV revenait, neuve, en 2025 ? Son prix serait-il un hommage à son humble passé, ou le symptôme d’une nostalgie devenue un produit de luxe inabordable ?
Un Marché en Quête de Sens (et de Profits)

L’industrie automobile, en 2025, est un paradoxe ambulant. D’un côté, elle court après les technologies de pointe, l’autonomie, la connectivité et la performance électrique. De l’autre, elle cède à l’appel irrésistible du passé, ressuscitant des légendes comme la Fiat 500, la Mini ou la VW Beetle. Mais attention, la nostalgie est une drogue puissante, et son prix, souvent, est exorbitant.
La résurrection d’une icône n’est jamais anodine. Il ne s’agit pas de simplement coller un nouveau moteur et quelques LED. Non, c’est une opération à cœur ouvert sur l’âme d’une voiture, une tentative délicate de marier un héritage puissant à des impératifs modernes souvent contradictoires. La 2CV, avec son minimalisme radical, son approche « anti-voiture » presque philosophique, représente un défi encore plus grand que ses consœurs ressuscitées. Elle était le symbole de la démocratisation de l’automobile, le véhicule de tous. Comment transformer cette philosophie en un produit rentable pour 2025 sans trahir son essence ?
Pourquoi une 2CV 2.0 Ne Serait Pas une Affaire

Oubliez le mythe de la 2CV à quelques milliers de francs. Si Citroën – ou tout autre constructeur audacieux – décidait de produire une 2CV neuve aujourd’hui, plusieurs facteurs incompressibles feraient exploser la facture.
Premièrement, les normes de sécurité et environnementales. Le « parapluie sur quatre roues » d’antan, charmant mais léger, ne passerait pas le moindre crash-test moderne. Une 2CV 2025 devrait intégrer des airbags par dizaines, une structure renforcée, des systèmes d’aide à la conduite (ADAS) obligatoires, et une suite logicielle complexe pour gérer tout ça. Chaque capteur, chaque ligne de code est un coût.
Deuxièmement, la motorisation. Adieu le bicylindre refroidi par air. En 2025, une 2CV moderne serait très probablement électrique, ou à minima hybride rechargeable. Les batteries, les moteurs électriques, les systèmes de gestion thermique et les infrastructures de recharge embarquées représentent un investissement colossal en R&D et en production.
Troisièmement, le confort et l’équipement. Les clients d’aujourd’hui s’attendent à un minimum de climatisation, un système d’infodivertissement, des sièges confortables et des matériaux durables. La « toile de hamac » des sièges originaux est un beau souvenir, mais un cauchemar pour la production de masse respectueuse des standards actuels. Le charme de la simplicité s’efface devant les exigences de l’utilisateur moderne, même s’il prétend chercher le dépouillement.
Enfin, la chaîne de production et la main-d’œuvre. La fabrication automobile moderne est hautement robotisée et demande des usines ultramodernes. Les coûts de main-d’œuvre qualifiée et de logistique sont également à prendre en compte. La 2CV originale était conçue pour une production de masse simple et peu coûteuse ; une réédition exigerait une toute autre approche industrielle.
Combien Coûterait la Nostalgie ?

Plongeons dans le vif du sujet avec des chiffres. Si l’on prend en compte les facteurs listés ci-dessus, et en s’appuyant sur les prix des citadines électriques et des néo-rétros actuels, le verdict est sans appel.
Voici une estimation comparative des coûts de production et de vente pour une hypothétique 2CV moderne électrique, face à des références du marché :
Caractéristique Citroën 2CV Originale (Prix ajusté 2025) Nouvelle Citroën ë-2CV Concept (Estimation) Fiat 500e (Prix de base) Mini Cooper SE (Prix de base) Philosophie Minimalisme pur, accessibilité Minimalisme réinventé, durabilité Charme rétro, urbain Sportivité, prime Motorisation Thermique essence (bicylindre) Électrique (environ 60-80 ch) Électrique (95-118 ch) Électrique (184 ch) Autonomie (WLTP) N/A Environ 250-300 km 190-320 km 233 km Sécurité Très basique 5 étoiles Euro NCAP 4 étoiles Euro NCAP 4 étoiles Euro NCAP Connectivité Aucune Écran tactile, Apple CarPlay/Android Auto Écran tactile, services connectés Grand écran, services connectés Estimation Prix NEUF (hors bonus) 8 000 – 12 000 € (si produite en masse) 28 000 – 35 000 € 30 000 – 37 000 € 35 000 – 40 000 €
Note : Les prix de la 2CV originale en 2025 sont purement hypothétiques et ajustés à l’inflation pour donner une base de comparaison imaginaire si elle était produite avec les mêmes standards d’antan, ce qui est impossible.
Comme vous pouvez le constater, le prix d’une 2CV neuve en 2025 ne serait pas de l’ordre de la citadine d’entrée de gamme à 15 000 €. Nous serions bien plus proches des segments supérieurs, voire premium, des citadines électriques. Une « Deuche » à 30 000 €, cela ferait grincer des dents et pleurer les puristes qui se souviennent de sa vocation originelle.
Le Paradoxe du Design

L’une des plus grandes forces de la 2CV résidait dans son design, épuré, fonctionnel, quasi-industriel. Mais recréer cette simplicité en 2025 relève de l’artisanat de luxe. Il ne s’agit plus de faire « simple », mais de faire « simplement beau » et « intelligemment simple » tout en respectant des milliers de contraintes.
La capote en toile, iconique, devrait être repensée pour l’isolation phonique, thermique, la sécurité en cas de retournement, et une durabilité accrue face aux intempéries modernes. Les sièges, autrefois spartiates, devraient offrir un confort et un maintien conformes aux attentes actuelles. Chaque ligne, chaque courbe de la carrosserie devrait évoquer l’originale tout en étant optimisée pour l’aérodynamisme et la sécurité passive. C’est un défi de design colossal, qui demande des heures d’ingénierie et de prototypage, et qui se monnaye cher.
Pour Eduardo Benz Design, la question est cruciale : une 2CV moderne doit-elle sacrifier une part de son âme pour se conformer, ou doit-elle réinventer le concept de simplicité et de fonctionnalité, quitte à être perçue comme un OVNI tarifaire ? Le succès de la nouvelle Fiat 500e prouve qu’un prix élevé est acceptable si le design est réussi, si la technologie embarquée est pertinente et si l’émotion est au rendez-vous. La 2CV possède cette charge émotionnelle inégalée.
Le Spectre du Marché de l’Occasion

Pendant que nous fantasmons sur une 2CV neuve hors de prix, le marché de l’occasion des 2CV originales, lui, a explosé. Une belle 2CV restaurée, avec son charme authentique et son histoire, se vend aujourd’hui entre 8 000 et 20 000 €, voire plus pour les modèles rares ou en état concours. C’est le comble ! Le modèle d’origine, qui coûtait une poignée de francs, est devenu un objet de collection, un investissement.
Modèle de 2CV Année de Production État Moyen État Concours 2CV A 1948-1959 15 000 € 25 000 € + 2CV AZ 1954-1970 12 000 € 20 000 € + 2CV Spécial 1975-1990 8 000 € 15 000 € 2CV Charleston 1980-1990 10 000 € 18 000 € +
Cette hausse des prix de l’occasion crée un fossé. La 2CV originale devient un luxe pour collectionneurs, tandis qu’une 2CV moderne, si elle voit le jour, risquerait d’être un luxe pour technophiles nostalgiques. La voiture du peuple serait-elle devenue la voiture des nantis, qu’elle soit neuve ou ancienne ? C’est une question qui résonne avec une amertume certaine pour les puristes.
Une 2CV Peut-elle Être Abordable en 2025 ?

Pour qu’une 2CV moderne soit « abordable » en 2025, elle devrait emprunter des chemins radicaux, loin de la production de masse classique :
- La Micro-Série ou l’Artisanat de Luxe : Plutôt qu’un modèle de grand volume, une 2CV 2.0 pourrait être produite en petites séries, comme une interprétation moderne et exclusive, destinée à une clientèle prête à payer pour l’originalité et le design. Le prix serait alors justifié par le caractère unique.
- La Simplification Radicale (et Honnête) : Si un constructeur osait revenir à une simplicité sans artifice, en éliminant tout ce qui n’est pas essentiel (pas d’écran tactile géant, juste un support smartphone ; pas de cuir, des matériaux durables et recyclés), il pourrait contenir les coûts. Mais la question est : le marché actuel est-il prêt pour une telle ascèse ?
- La Plateforme Partagée : Utiliser une plateforme électrique existante (comme celle de la Citroën Ami, mais en version plus aboutie et routière) pourrait réduire les coûts de développement. Le défi serait de conserver l’ADN de la 2CV sans la dénaturer dans une architecture préexistante.
- Le Modèle de la Location/Abonnement : Plutôt que la vente pure, une 2CV moderne pourrait être proposée sous forme d’abonnement ou de leasing à long terme, rendant l’accès financièrement plus doux et s’inscrivant dans les nouvelles logiques de consommation.
La 2CV, Plus Qu’une Voiture, un Débat Sociétal

Alors, votre portefeuille est-il prêt pour la nostalgie d’une 2CV neuve en 2025 ? Très probablement non, si vous vous attendez au prix d’une citadine standard. L’ère de la voiture « pour tous » à bas prix, telle qu’incarnée par la 2CV originale, est révolue, balayée par les normes, les technologies et les attentes client.
Une 2CV moderne, si elle voit le jour, sera un produit de son temps. Un objet de design, une déclaration sur la mobilité électrique, une incarnation de la nostalgie pour une époque révolue. Son prix, loin d’être un simple chiffre, sera le reflet des compromis nécessaires entre l’héritage d’une icône et la réalité économique, technologique et réglementaire de 2025. Elle ne sera plus la voiture des champs, mais peut-être celle des urbains en quête de sens, prêts à payer le prix fort pour une simplicité réinventée, un brin de folie et, surtout, une bonne dose d’émotion. Le pari est audacieux. Le débat, lui, est loin d’être terminé.
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La fiche technique qui fait rêver : tout ce que vous devez savoir sur la DS Pallas 25 (concept)
Au-delà des lignes à couper le souffle, qui marient avec une insolence rare l’héritage de la Déesse et les codes actuels de DS, se cache une fiche technique. Une fiche technique qui n’existe que sur le papier, certes, mais dont la cohérence et l’ambition donnent le vertige

Il y a des noms en automobile qui pèsent plus lourd que le métal dont ils sont faits. Pallas en est un. Accolé à DS, il évoque non pas une voiture, mais un mythe, une vision du futur débarquée en 1955 qui a ringardisé tout ce qui roulait. Toucher à une telle icône, c’est jouer avec le feu. Pourtant, un concept audacieux imaginé par le talentueux Eduardo Benz ne se contente pas de ranimer la flamme, il menace de déclencher un incendie. Au-delà des lignes à couper le souffle, qui marient avec une insolence rare l’héritage de la Déesse et les codes actuels de DS, se cache une fiche technique. Une fiche technique qui n’existe que sur le papier, certes, mais dont la cohérence et l’ambition donnent le vertige.
Au Cœur de la Déesse

La première ligne de cette fiche technique est une déclaration de guerre aux conventions et à la morosité. Sous le long capot plongeant, on ne trouve pas un petit quatre cylindres suralimenté, mais un V6. Oui, un six cylindres dans une berline française. Une architecture noble qui sonne comme un manifeste, un retour à une ambition mécanique que l’on croyait perdue depuis des décennies. Il s’agit d’un bloc V6 bi-turbo de 3.0 litres, conçu non pas pour la performance brute, mais pour le couple, la souplesse et une sonorité feutrée, digne de son rang.
Mais ce concept DS 25 Pallas est une créature de son temps. Ce V6 ne travaille pas seul. Il est le cœur d’une chaîne de traction hybride rechargeable (PHEV) de dernière génération. L’idée est géniale car elle réinterprète l’esprit de l’originale. La DS de 1955 stupéfiait par son silence et sa douceur en ville ; sa descendante de 2026 offrirait plus de 80 kilomètres d’autonomie en mode 100% électrique, permettant des trajets quotidiens dans un silence quasi-absolu. Et lorsque la route se dégage, la puissance combinée du V6 et du moteur électrique offrirait des performances de grande routière, capables de traverser le continent sans effort. Une dualité parfaite entre sérénité urbaine et puissance souveraine.
Composant Spécification Estimée (Concept DS 25 Pallas) Moteur Thermique V6 3.0L Twin-Turbo Moteur Électrique Intégré à la transmission, flux axial Puissance Combinée ~ 560 ch Couple Combiné ~ 750 Nm Batterie Lithium-ion haute densité, ~25.5 kWh Autonomie 100% Électrique > 80 km (cycle WLTP) Transmission Automatique 8 rapports (e-EAT8)
Châssis et Comportement

Comment être l’héritière d’une DS sans son légendaire « tapis volant » ? La question est un piège mortel pour tout designer ou ingénieur. La suspension hydropneumatique, avec ses sphères et son liquide vert LHM, est un monument historique. La répliquer serait un non-sens technologique. La réinventer est un acte de génie. Le concept DS 25 Pallas opte pour une solution résolument moderne qui en conserve l’esprit : une suspension pneumatique active et prédictive.
Imaginez le système « DS Active Scan Suspension » actuel, mais poussé à son paroxysme. Une caméra lit en permanence la route pour anticiper chaque bosse, chaque raccord de bitume. Mais au lieu de simples amortisseurs pilotés, l’information est transmise à des coussins d’air qui ajustent la hauteur de caisse et la souplesse en quelques millisecondes. Le résultat serait ce toucher de route ouaté, cet isolement presque total des imperfections qui a fait la légende de l’originale. Et pour les moments où le conducteur souhaite sentir la route, un mode Sport viendrait raffermir l’ensemble, abaisser le centre de gravité et transformer la somptueuse berline en une GT précise. Cette connexion physique est d’ailleurs rappelée par un détail exquis à l’intérieur : la commande de boîte au volant, un clin d’œil direct à la commande hydraulique de la Déesse.
Caractéristique Projection (Concept DS 25 Pallas) 0-100 km/h ~ 4.1 secondes Vitesse Maximale 250 km/h (limitée électroniquement) Longueur 4,98 m Largeur 1,92 m Poids estimé ~ 2150 kg Suspension Active Pneumatique à lecture de route
Cette fiche technique, bien que virtuelle, est bien plus qu’une liste de chiffres. Elle est la preuve qu’il est possible de faire revivre une icône sans la trahir. Elle dessine les contours d’une automobile qui ne cherche pas à copier ses rivales allemandes, mais à proposer une autre voie, un luxe différent, teinté de technologie, d’histoire et d’un confort souverain. Le concept DS 25 Pallas d’Eduardo Benz n’est pas qu’une superbe sculpture. C’est un projet cohérent, une vision désirable, une feuille de route pour que la France redevienne une nation qui fait rêver avec ses automobiles. Et rien que pour ça, ce rêve mérite d’être pris très au sérieux.
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