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Renault Laguna 2026 : Le Design Français Prêt à Détrôner l’Allemagne

Et si le retour de la Renault Laguna en 2026 n’était pas une simple rumeur, mais un cri de guerre ? À travers un fantasme de designer, on imagine une berline fastback qui a tout pour faire trembler la concurrence allemande. Analyse d’une ambition française qui pourrait tout changer.

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Oubliez tout ce que vous savez sur les fuites automobiles et les photos volées. L’image qui agite la toile n’est pas un prototype camouflé surpris sur une route gelée de Laponie. Non, ce que vous avez sous les yeux est bien plus puissant. C’est un fantasme. Une chimère numérique née de l’imagination d’un designer qui, un soir, a décidé de jeter un pavé dans la mare tranquille des berlines premium. Une Renault Laguna fastback orange sanguine, posée au ras du sol sur des jantes démesurées, qui fixe l’horizon avec l’arrogance d’une machine qui sait qu’elle est venue pour en découdre. Et si ce fantasme, aussi exagéré soit-il, était en réalité le cri de guerre que toute une industrie attendait ? L’étincelle qui préfigure l’offensive française pour reprendre ce qui lui est dû : une place à la table des grands, juste en face d’une Allemagne est devenue un peu trop confortable.

Décryptage d’un fantasme numérique : Plus qu’une image, une déclaration de guerre

L’œil expert reconnaîtra une base d’Audi A8, pour la ligne de toit fuyante et les proportions athlétiques. Un sacrilège ? Non, un symbole. Le créateur de cette image n’a pas simplement collé un logo Renault sur une carrosserie allemande. Il a exploité une greffe audacieuse : le visage volontaire de la dernière grande berline de la marque, la Talisman, a été intégré sur ce corps germanique. Le message est d’une clarté brutale : nous pouvons prendre votre excellence en matière de proportions et de prestance, et lui injecter notre âme, notre audace, notre « french touch ». Le résultat est une berline qui n’a plus à rougir de la comparaison. Elle domine. Cette posture ultra-agressive, avec une suspension pneumatique qui lèche le bitume, n’est pas réaliste pour un modèle de série, mais elle traduit une envie. L’envie d’en finir avec les voitures françaises « raisonnables » et de renouer avec une forme de spectacle automobile. Une envie de voir une Renault qui ne s’excuse pas d’exister, qui en impose visuellement avant même d’avoir démarré son moteur.

L’ADN de Gilles Vidal

Aussi fascinant que soit ce montage photo, la véritable future Laguna ne sortira pas d’un logiciel de retouche, mais des ateliers de design dirigés par Gilles Vidal. Et c’est peut-être la meilleure nouvelle de toutes. L’homme qui a redéfini Peugeot est en train de transfigurer Renault avec une vitesse et une cohérence qui forcent le respect. Oubliez les courbes douces et les designs consensuels. La nouvelle ère Renault, celle des Rafale, Scenic E-Tech et de la nouvelle R5, est faite de lignes tendues, de facettes sculptées et d’une technicité qui s’exprime dans chaque détail. C’est une approche qui fusionne l’émotion et la précision, le muscle et l’intelligence. Une Laguna 2026 conçue sous cette doctrine ne chercherait pas à copier une Audi ; elle imposerait sa propre vision géométrique et sensorielle. Elle parlerait un langage de surfaces complexes, de signatures lumineuses ciselées et d’une fierté retrouvée.

Caractéristique de conceptionL’Ancienne Approche RenaultLa Vision Gilles Vidal (2025+)L’Impact Attendu sur la Laguna 2026
SilhouetteFormes douces, consensuellesLignes tendues, profil « fastback » assuméUne présence athlétique, aérodynamique
Face AvantLogo proéminent, calandre sourianteLogo « Nouvel’R » intégré, calandre graphiqueUn regard technologique, identitaire et agressif
Signature LumineuseForme en CEffilée, paramétrique, quasi-cinétiqueReconnaissable de jour comme de nuit à 200m
Traitement des surfacesLissage, rondeursFacettes nettes, complexes de jeux de lumièreUne carrosserie « vivante », qui change selon l’angle

Pour faire pincer l’Allemagne, la beauté ne suffira pas

Un design exceptionnel est une condition nécessaire, mais non suffisante. Pour que la magie opère, pour que l’acheteur d’une BMW Série 4 Gran Coupé ou d’une Audi A5 Sportback se dise « et pourquoi pas ? », le plumage doit être à la hauteur du ramage. L’habitacle est le premier champ de bataille. Renault a déjà une carte maîtresse avec son système OpenR Link, reconnu comme l’un des meilleurs du marché. Pour la Laguna, il faudra aller plus loin : des matériaux nobles, des assemblages irréprochables et une atmosphère qui mélange le meilleur de la technologie et du confort. On veut du bois texturé, de l’aluminium brossé, des textiles recyclés haut de gamme. On veut un cockpit qui soit à la fois un bureau high-tech et un cocon de luxe. La deuxième bataille est celle des performances. Le nom « Laguna » doit effacer les doutes du passé et devenir synonyme de fiabilité et d’agrément. Que ce soit en 100% électrique pour aller chasser sur les terres d’une Tesla Model 3 ou d’une BMW i4, ou avec une motorisation hybride rechargeable à la fois puissante et efficace, le groupe motopropulseur devra être exemplaire.

Motorisation spéculativeArchitecturePuissance estiméeDirect simultanéArgument Clé
Laguna E-Tech électrique100% Électrique, 800V280 kW / 380 chBMW i4 eDrive40Autonomie > 650 km, recharge ultra-rapide
Laguna Esprit Alpine E-Tech100% Électrique, 2 moteurs360 kW / 490 chPerformances de la Tesla Model 30-100 km/h < 4s, châssis signé Alpine
Laguna E-Tech HybridHybride Rechargeable257 kW / 350 chPeugeot 508 PSEAlliance performance/efficacité, 4 roues motrices

Alors, cette Laguna 2026, simple rêve de pixel ou future réalité ? Si Renault combine l’audace esthétique de la vision de Gilles Vidal avec l’excellence technologique de sa plateforme électrique et le savoir-faire châssis d’Alpine, la réponse est claire. L’image qui nous a servi de point de départ n’est qu’un avertissement sans frais, un coup de semence numérique. La véritable onde de choc, celle qui fera vraiment mal à la concurrence, est en train d’être assemblée, pièce par pièce, dans les coulisses de l’ingénierie française. Et à Ingolstadt comme à Munich, certains devraient commencer à regarder nerveusement dans les rétroviseurs.

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