ASTON MARTIN
L’Aston Martin DB5 en chiffres : 10 statistiques choquantes que vous devez connaître sur cette icône
La véritable histoire de l’Aston Martin DB5 se raconte en chiffres. De sa production limitée à son retour sur investissement hallucinant, découvrez 10 statistiques qui révèlent la vérité brute sur son prix, ses performances et son statut d’icône.

Oubliez un instant le smoking de Sean Connery, le son velouté du six-cylindres en ligne et la silhouette d’une élégance presque insolente dessinée par les maîtres de Carrozzeria Touring. L’Aston Martin DB5, pour beaucoup, est une émotion sur roues, une capsule temporelle qui incarne le « cool » des années 60. On la regarde avec le cœur, on en parle avec passion. Mais cette approche, si romantique soit-elle, passe à côté de l’histoire la plus folle. La véritable saga de la DB5 n’est pas gravée dans le métal de sa carrosserie, mais dans les chiffres bruts et parfois brutaux qui définissent son existence. Derrière le mythe se cache une réalité statistique, et croyez-moi, elle est bien plus choquante et fascinante que n’importe quel scénario de film d’espionnage.
Une exclusivité presque accidentelle

Le premier chiffre, et peut-être le plus important pour comprendre tout le reste, est 1,059. C’est le nombre total d’Aston Martin DB5 produites entre 1963 et 1965, toutes versions confondues. Mettez ce chiffre en perspective. La même année où la DB5 faisait ses débuts, Ford produisait des centaines de milliers de ses modèles populaires. Même la Porsche 911, une voiture de sport de niche, a été produite à plus de 10,000 exemplaires avant la fin de la décennie. Ce chiffre de 1,059 n’est pas seulement un indicateur de rareté ; il est le fondement même de son statut d’icône. Chaque voiture était assemblée à la main à Newport Pagnell, un processus lent et coûteux qui rendait la production de masse impossible. Cette exclusivité n’était pas tant une stratégie marketing qu’une conséquence directe d’un artisanat d’un autre temps. Chaque panneau de carrosserie en aluminium, façonné sur une structure en acier tubulaire selon la méthode « Superleggera » (super légère), portait les traces de la main de l’homme. C’est cette production confidentielle qui a transformé une simple automobile en un trésor potentiel avant même qu’elle ne devienne une star de cinéma.
Le placement financier du siècle

En 1963, s’offrir une Aston Martin DB5 neuve vous aurait coûté environ £4,175. Une somme considérable pour l’époque, équivalente à l’achat d’une belle maison de banlieue. C’était une voiture pour l’élite, les industriels et les gentlemen drivers. Mais ce qui est véritablement stupéfiant, c’est ce que ce chiffre représente aujourd’hui. Avec des exemplaires en bon état qui se négocient couramment au-delà du million d’euros, le retour sur investissement est astronomique. On parle d’une plus-value de plus de 25,000%. Aucun portefeuille d’actions, aucune once d’or n’a offert une telle croissance. La DB5 n’était pas un achat, c’était un ticket de loterie gagnant. Cet envol des prix, loin d’être un feu de paille, est entretenu par une demande mondiale qui ne faiblit pas, transformant ces voitures en actifs financiers aussi désirables que des œuvres d’art.
Actif (1963-2025) Investissement Initial (approx.) Valeur Actuelle (approx.) Retour sur Investissement Aston Martin DB5 £4,175 £850,000+ ~20,300% Or $35 / once $2,300 / once ~6,470% Indice S&P 500 70 points 5,400 points ~7,600%
L’effet d’une détonation cinématographique

Le tournant, l’événement qui a fait basculer la DB5 du statut de « voiture de sport désirable » à celui de « légende immortelle », a un nom : Goldfinger. Avant la sortie du film en 1964, Aston Martin était une marque respectée mais confidentielle. Après, le monde entier voulait la voiture de James Bond. Les historiens de la marque estiment que la demande pour la DB5 a explosé, certains parlant d’une augmentation des ventes de près de 110% pour l’ensemble de la gamme Aston Martin dans les mois qui ont suivi. C’est tout simplement le plus grand placement de produit de l’histoire du cinéma. Ironiquement, l’équipe de production du film avait initialement approché Jaguar pour utiliser une E-Type, mais le constructeur de Coventry, alors au sommet de sa gloire, avait décliné l’offre. Aston Martin, plus petit et plus flexible, a non seulement accepté mais a fourni deux voitures pour la production. Une décision qui a littéralement cimenté l’avenir et l’image de la marque pour les 60 prochaines années.
La réalité brute des performances

Alors, que valent vraiment les performances de cette icône d’un million de dollars sur l’asphalte d’aujourd’hui ? Le premier chiffre qui surprend est son temps de 8.1 secondes pour atteindre les 100 km/h. C’est un chiffre honorable pour 1963, mais qui aujourd’hui, la place derrière une simple Volkswagen Golf GTI ou même une Toyota Camry familiale. Son moteur, un magnifique six-cylindres en ligne de 4.0 litres, développait 282 chevaux. Une puissance impressionnante à l’époque, mais le véritable choc vient de la balance : la DB5 pèse 1,502 kg. Le nom « Superleggera » est plus une référence à la méthode de construction du carrossier italien qu’une promesse de poids plume. Ce poids généreux, combiné à une technologie de suspension des années 60, fait de la DB5 non pas une sportive agile et tranchante, mais un Grand Tourer, un dévoreur de kilomètres puissant et stylé, plus à l’aise sur les grandes artères que dans les épingles serrées.
Caractéristique Aston Martin DB5 (1963) Hyundai i30 N (2024) Aston Martin DB12 (2024) Puissance 282 ch 280 ch 680 ch 0-100 km/h ~8.1 sec ~5.9 sec ~3.6 sec Poids 1,502 kg 1,429 kg 1,685 kg Prix ~1M € (actuel) ~45,000 € ~250,000 €
Un jouet de millionnaire et ses répliques
La DB5 la plus célèbre de toutes, l’originale équipée des gadgets du film Goldfinger, est devenue l’héroïne d’un véritable thriller. Volée en 1997 dans un hangar d’aéroport en Floride, sa valeur actuelle est estimée à la somme ahurissante de 25 millions de dollars. Des enquêtes récentes suggèrent qu’elle pourrait se trouver quelque part au Moyen-Orient, ajoutant un chapitre de mystère à sa légende. Mais le fantasme ne s’arrête pas là. Récemment, Aston Martin a ressuscité le mythe avec la production de 25 « Continuation » DB5 Goldfinger. Le chiffre le plus fou ? Chaque voiture est équipée de 25 gadgets fonctionnels, recréés à l’identique, des plaques d’immatriculation rotatives au simulateur de nappe d’huile. Vendues à près de 3.5 millions d’euros pièce, ces « jouets » pour milliardaires prouvent que la fascination pour la DB5 de 007 est plus forte que jamais.
Pour conclure ce voyage numérique, une dernière statistique, peut-être la plus révélatrice de toutes : les experts estiment que plus de 90% des Aston Martin DB5 produites existent encore aujourd’hui. C’est un taux de survie exceptionnel pour une voiture de cette époque. Cela prouve qu’elle n’a jamais été considérée comme un simple moyen de transport. Dès sa sortie de l’usine, ses propriétaires savaient qu’ils détenaient quelque chose de spécial, un futur classique, un morceau d’histoire. Finalement, ces chiffres ne démystifient pas la DB5. Ils ne font que renforcer sa légende, prouvant qu’elle est le produit d’un alignement de planètes parfait : un design sublime, un artisanat rare, un coup de pouce cinématographique historique et une réalité technique qui la rend profondément humaine. La DB5 n’est pas une voiture parfaite, mais ses imperfections, quantifiées et analysées, la rendent tout simplement unique.
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