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La Mercedes AMG SL63 2023 voit son puissant V8 propulsé à plus de 820 ch avec un relooking spécial signé Keyvany

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Certaines choses nous frottent dans le mauvais sens. Nous ne pouvons peut-être pas l’expliquer, mais nous ne pouvons tout simplement pas les supporter. Et ça va! Le monde serait un endroit assez ennuyeux si nous aimions tous les mêmes choses.

La Mercedes AMG SL63 2023 voit son puissant V8 propulsé à plus de 820 ch avec un relooking spécial signé Keyvany

Le principal problème avec les émotions humaines est que nous les projetons souvent sur des choses qui n’ont peut-être rien à voir avec elles. Par exemple, nous pouvons penser que l’univers conspire contre nous alors qu’en réalité c’est juste que nous passons une mauvaise journée. Comme Einstein l’a supposément dit, les deux seules choses dont nous pouvons être certains dans la vie sont que l’univers est infini et que certaines personnes sont folles et stupides.

Je ne veux blesser personne, mais je pense que les conceptions de la société de réglage allemande sont meilleures que celles de Mansory.

Si vous n’êtes pas familier avec Keyvany, il est déjà trop tard. Vous ne pourrez jamais oublier les choses horribles que je m’apprête à vous montrer, ou rappeler aux gens qui pensaient pouvoir les affronter dans le passé. La société a une forte présence aux États-Unis et travaille en étroite collaboration avec Creative Bespoke International pour amener tout le monde autour de nous à crier son indignation.

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La Mercedes AMG SL63 2023 voit son puissant V8 propulsé à plus de 820 ch avec un relooking spécial signé Keyvany

La nouvelle Mercedes-AMG Classe SL, alias R232, a reçu le traitement Keyvany, ce qui signifie qu’elle a été rendue plus chère et luxueuse. Certaines personnes peuvent voir cela comme une bonne chose, tandis que d’autres peuvent la considérer comme négative.

Le nouveau Keyvany SL63 a changé à jamais, et son nouveau nom est encore incertain. Creative Bespoke l’appelle le nouveau Keyvany SL63, tandis que le compte de réseau social officiel du site, Aftermarket, oscille entre cela et quelque chose comme « K820HP » ou « SL820HP ». Il est conclu que certaines personnes pensent encore que l’orange est le nouveau noir lorsqu’il est giflé sur du blanc (mais ce n’est pas le cas !).

Ce modèle est la « première édition » et est en pré-commande. Elle est propulsée par un V8 biturbo de 4,0 litres qui a été massé pour produire 820 chevaux et 980 Nm de couple.

https://www.instagram.com/reel/Cpif18ZszDo/?utm_source=ig_embed&ig_rid=fb095261-6041-4393-856f-4f0ebe224f95
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    AUTOMOBILE

    Le détail à 2€ sur la Beetle Sport qui prouve le génie (ou la folie) des ingénieurs Volkswagen

    La Volkswagen Beetle Sport est un paradoxe roulant. Une machine née d’une schizophrénie mécanique fascinante… Pour comprendre son âme, oubliez sa fiche technique. La clé se cache dans un simple détail de sa planche de bord.

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    Le détail à 2€ sur la Beetle Sport qui prouve le génie (ou la folie) des ingénieurs Volkswagen

    La Volkswagen Beetle Sport est un paradoxe roulant. Une machine née d’une schizophrénie mécanique fascinante, tiraillée entre l’héritage pop de son aïeule et une envie féroce de mordre l’asphalte. Pour comprendre son âme, oubliez un instant sa fiche technique, son aileron de requin et son moteur emprunté à la Golf GTI. La clé, le secret qui déverrouille toute sa philosophie, se cache à la vue de tous, sur sa planche de bord. C’est un simple morceau de plastique. Un détail qui n’a pas coûté plus de 2€ à produire, mais qui pèse une tonne en intention. Un détail qui incarne à lui seul la bataille rangée entre le génie pur et la folie douce qui a fait rage dans les bureaux de design de Volkswagen.

    Le détail à 2€ sur la Beetle Sport qui prouve le génie (ou la folie) des ingénieurs Volkswagen

    Pour saisir l’enjeu, il faut rembobiner au début des années 2010. La « New Beetle » de 1997, avec son arc de cercle parfait et son vase à fleur iconique, avait conquis le monde mais s’était enfermée dans une image « mignonne ». Volkswagen voulait, ou plutôt devait, briser le moule. La mission de la nouvelle génération « A5 », lancée en 2011, était claire : injecter une dose massive de testostérone. Le toit s’est aplati, la voiture s’est allongée, le regard s’est durci. Et avec la version Sport, armée du bloc 2.0 TSI, la déclaration était claire : « Prenez-moi au sérieux ». Elle venait chasser sur les terres de sa cousine la Scirocco et de l’éternelle Mini Cooper S. C’était une Beetle qui avait troqué les fleurs contre des gants de boxe.

    Le Retour du Käferfach : Un Fantôme dans la Machine Sportive

    Le détail à 2€ sur la Beetle Sport qui prouve le génie (ou la folie) des ingénieurs Volkswagen

    Et pourtant. Au milieu de cet effort pour créer une machine plus virile et athlétique, ils l’ont fait. Ils ont réinstallé un fantôme. Ouvrez la porte, installez-vous dans le siège sport, et votre regard est attiré par cette seconde boîte à gants, perchée au-dessus de la principale. Ce petit compartiment qui bascule vers le haut, ce n’est pas une innovation. C’est une citation. C’est le Käferfach, un clin d’œil direct, une réplique quasi conforme de la boîte à gants de la Coccinelle originelle, la Type 1. Le « clic » de son loquet n’est pas juste un son mécanique, c’est un écho qui traverse 70 ans d’histoire automobile. Et c’est là que le débat commence.

    D’un côté, c’est un trait de génie absolu. À une époque où les plateformes se standardisent à l’extrême, où une Audi, une Skoda et une VW partagent 80% de leurs composants invisibles, ce détail est une ancre. C’est la preuve matérielle que cette voiture a une âme, une lignée. C’est un acte de branding brillant, un rappel constant et tactile que vous n’êtes pas au volant d’une énième compacte sportive sans histoire. Chaque fois que le conducteur ou le passager pose la main dessus, Volkswagen lui murmure à l’oreille : « Tu vois, c’est une vraie Beetle ». C’est un pont jeté entre les baby-boomers nostalgiques et les millenials en quête de performance et de style. Ce n’est pas du plastique, c’est de l’héritage injectable.

    CaractéristiqueVolkswagen Beetle Sport (2.0 TSI)Volkswagen Scirocco R-Line (2.0 TSI)Volkswagen Golf GTI (Mk6/7)
    PlateformeVW Group A5 (PQ35)VW Group A5 (PQ35)VW Group A5 (PQ35) / MQB
    Puissance (approx.)210-220 ch210-220 ch211-230 ch
    0-100 km/h~7.3 s~6.9 s~6.5 s
    Le « Détail » SignatureDouble boîte à gants (Käferfach)Portes sans cadre, hanches largesTissu écossais « Clark Plaid »
    Indice de Caractère (Design)9/107/106/10
    Potentiel Collection (2025)En hausseStableÉlevé (selon édition)

    La Douce Folie d’un Compromis

    Le détail à 2€ sur la Beetle Sport qui prouve le génie (ou la folie) des ingénieurs Volkswagen

    De l’autre côté, c’est une pure folie. Visualisez la scène. Vous êtes un ingénieur performance chez VW. Vous vous battez pour chaque gramme, pour optimiser les flux d’air, pour rigidifier le châssis. Le département financier vous demande de piocher un maximum dans la banque d’organes du groupe pour réduire les coûts. Et l’équipe de design, avec un sourire en coin, exige de créer un outillage spécifique, d’ajouter une étape de montage, de complexifier toute la planche de bord… pour une deuxième boîte à gants sentimentale et à peine pratique. C’est une aberration économique et une hérésie pour un puriste de la performance. C’est un compromis qui, sur le papier, aurait pu diluer le message « Sport » de la voiture. C’est le genre de décision irrationnelle, basée sur l’émotion, qui fait cauchemarder les contrôleurs de gestion. C’était risquer de rendre la voiture moins crédible dans sa nouvelle mission pour un simple clin d’œil au passé.

    Génération BeetlePériode de ProductionL’Âme du Tableau de Bord
    Type 1 (Coccinelle)1938-2003Simplicité, tôle peinte, boîte à gants centrale
    New Beetle1997-2011Arche symétrique, plastique texturé, le vase à fleur
    Beetle (A5) Sport2011-2019Design plus plat et agressif, le retour du Käferfach
    Le détail à 2€ sur la Beetle Sport qui prouve le génie (ou la folie) des ingénieurs Volkswagen

    Le marché n’a jamais vraiment tranché. La Beetle Sport n’a pas été le raz-de-marée commercial espéré. Elle est restée une offre de niche, un choix de connaisseur. Mais aujourd’hui, avec le recul, ce qui semblait être un compromis discutable est devenu sa plus grande force. Cette voiture a refusé de choisir son camp. Elle est à la fois une machine étonnamment compétente et un objet de design chargé d’histoire. Ce Käferfach n’est pas juste un détail. C’est le manifeste de la voiture. Il proclame que la performance n’a pas besoin d’être froide et sans âme, et que l’héritage n’a pas à être ennuyeux et cantonné à un musée. Ce détail à 2€ n’est ni du génie, ni de la folie. C’est les deux à la fois. Et c’est précisément pour cette sublime contradiction que la Volkswagen Beetle Sport est, et restera, une voiture absolument à part.

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    AUTOMOBILE

    7 détails de design géniaux du Type H que vous n’avez probablement jamais remarqués

    Oubliez le food truck ! Le Citroën Type H est une leçon de design industriel. Nous révélons 7 détails de conception, de sa carrosserie inspirée de l’aviation à ses suspensions de berline, qui prouvent que son génie se cache là où personne ne regarde. Plongez dans les secrets d’une véritable icône

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    7 détails de design géniaux du Type H que vous n’avez probablement jamais remarqués

    Le Citroën Type H. Fermez les yeux et vous le voyez instantanément. Sa silhouette de cabane en tôle ondulée, sa bouille inimitable de « panier à salade » ou de food truck branché qui sert des burgers à 18 euros. Il est devenu une icône, un pur objet de déco roulant qui incarne une certaine idée de la France, entre la baguette, le béret et les vacances au camping. Mais s’arrêter à cette image de carte postale, c’est commettre une injustice. C’est passer à côté de l’essentiel. Car le Type H n’est pas simplement « vieux » ou « charmant ». C’est un chef-d’œuvre de design industriel, un concentré d’ingéniosité où chaque courbe, chaque tôle, chaque « bizarrerie » apparente est la réponse brillante à une contrainte précise. Oubliez la nostalgie un instant. Nous allons décortiquer 7 détails qui prouvent que son concepteur, Pierre Franchiset, était un génie pragmatique qui a dessiné l’un des véhicules les plus intelligents de l’histoire.

    7 détails de design géniaux du Type H que vous n’avez probablement jamais remarqués

    Le premier détail qui saute aux yeux, c’est bien sûr sa carrosserie. Cette fameuse tôle ondulée, devenue sa signature. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’un simple effet de style, d’une coquetterie pour se distinguer. La réalité est bien plus maligne. À la sortie de la guerre, l’acier de qualité est rare et cher. Pour construire un fourgon robuste sans utiliser des panneaux de tôle épais et lourds, les ingénieurs de Citroën ont piqué une idée à l’aéronautique, et plus précisément à l’avion allemand Junkers Ju 52. L’ondulation décuple la rigidité structurelle du panneau, permettant d’utiliser une tôle beaucoup plus fine, donc plus légère et moins chère. C’est l’antithèse du design gratuit : une solution économique qui crée une esthétique inoubliable. Cette quête d’efficacité explique aussi son célèbre « nez de cochon ». Ce n’était pas pour lui donner un air sympathique. C’était la seule façon de loger en porte-à-faux avant l’intégralité du groupe motopropulseur de la Traction Avant.

    7 détails de design géniaux du Type H que vous n’avez probablement jamais remarqués

    Cette architecture a une conséquence directe, qui constitue notre deuxième détail de génie : son plancher. En plaçant le moteur, la boîte et la transmission à l’avant, Franchiset a libéré tout l’espace arrière. Le Type H fut ainsi l’un des tout premiers utilitaires à traction avant de grande série, offrant un seuil de chargement incroyablement bas et, surtout, un plancher entièrement plat. Une révolution. Fini le pont arrière qui impose un plancher surélevé et biscornu. Pour un artisan, un livreur ou un marchand ambulant, cela changeait la vie. On pouvait y tenir debout, y installer un atelier, ou charger des objets volumineux sans effort.

    CaractéristiqueCitroën Type H (1947)Renault 1000 kg (1947)
    ArchitectureTraction AvantPropulsion
    Hauteur du Seuil de Chargementenv. 35 cmenv. 70 cm
    Plancher de l’Espace UtileEntièrement platSurélevé avec passage de pont
    Volume Utile (standard)7,3 m³6,5 m³

    Passons aux portes. Les portières avant s’ouvrant « à l’envers », dites « portes suicide », ne sont pas un archaïsme. C’était une demande explicite des professionnels. Pour un livreur qui passe sa journée à monter et descendre, cette cinématique était une bénédiction. La porte, une fois ouverte, ne dépassait pas du gabarit du véhicule, idéal pour les rues étroites. Le chauffeur pouvait sortir et accéder au trottoir en un seul mouvement fluide, sans être gêné par la porte. Le pragmatisme, encore et toujours. Ce même pragmatisme se retrouve dans le pare-brise en deux parties. Pourquoi ? Pour une raison purement économique. En cas de fissure ou de bris de glace, remplacer une petite vitre plate coûtait une misère comparé au remplacement d’une grande pièce, qui plus est, aurait été courbe et donc onéreuse à produire. C’était simple, malin et ça réduisait les coûts d’utilisation.

    7 détails de design géniaux du Type H que vous n’avez probablement jamais remarqués

    Le confort, ou plutôt son absence, est un mythe tenace concernant les vieux utilitaires. Pourtant, le Type H cachait sous sa robe rustique une suspension de berline. Il reposait sur une suspension à quatre roues indépendantes avec des barres de torsion, une technologie directement héritée de la Traction Avant. À une époque où tous ses concurrents sautaient sur la route, rigides comme des charrettes avec leurs essieux rigides et leurs ressorts à lames, le « Tube » offrait une tenue de route et un confort surprenants. Un avantage crucial non seulement pour le dos du conducteur, mais aussi pour le transport de marchandises fragiles.

    Enfin, regardons à l’arrière. La plupart des Type H étaient équipés d’une porte de soute en trois parties. Une grande porte latérale et, au-dessus, un petit hayon qui se relevait. Cette modularité était brillante. Besoin de charger un meuble ? On ouvre tout. Besoin de transporter des tuyaux ou une échelle qui dépassent ? On laissait simplement le hayon supérieur ouvert. C’était une solution simple qui offrait une polyvalence incroyable, bien avant que le marketing n’invente le mot « modularité ». Tout le véhicule était d’ailleurs pensé comme un jeu de Lego. Citroën ne vendait pas seulement un fourgon, mais une plateforme. Le châssis-cabine pouvait être carrossé en bétaillère, en camping-car, en bus ou en plateau, une adaptabilité qui explique sa longévité record de 34 ans.

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    Type de Carrosserie (Exemples)Usage Principal
    Fourgon tôléLivraison, artisanat, police
    Plateau-cabineMatériaux de construction, foin
    MinibusTransport de personnes
    BétaillèreTransport de petit bétail
    Camping-carLoisirs
    7 détails de design géniaux du Type H que vous n’avez probablement jamais remarqués

    Alors la prochaine fois que vous croiserez un Type H, regardez-le différemment. Ne voyez pas seulement un objet vintage sympathique. Voyez l’intelligence pure. Voyez une machine où chaque ligne, chaque tôle, a été dictée par la fonction et l’économie, créant par nécessité une esthétique qui a traversé les décennies sans prendre une ride. Le Type H n’est pas beau malgré sa simplicité. Il est beau grâce à elle. Une leçon de design dont beaucoup de constructeurs modernes feraient bien de s’inspirer.

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    CITROEN

    DS Sport 2026 : 9 passionnés sur 10 craignent une chose précise. La voici

    La mythique DS pourrait-elle renaître en version sportive ? Plongez au cœur de nos rendus numériques exclusifs et découvrez une interprétation audacieuse de la Citroën DS Sport 2026. Un mélange de nostalgie et d’innovations technologiques, entre rêve et réalité !

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    DS Sport 2026 : 9 passionnés sur 10 craignent une chose précise. La voici

    Le frisson qui parcourt l’échine de tout passionné à l’évocation d’une « DS Sport » pour 2026 est un cocktail complexe. Il y a l’excitation, bien sûr. L’image d’une grande routière française, sculpturale et agressive, venant chasser sur les terres des reines allemandes. Mais sous cette effervescence se cache une angoisse, une peur profonde et partagée par une écrasante majorité. Une crainte si fondamentale qu’elle pourrait transformer le rêve en cauchemar. Ce n’est pas la peur de la motorisation hybride, ni celle d’un design raté ou d’un tarif exorbitant. Non, la véritable terreur, celle qui unit 9 passionnés sur 10, est bien plus subtile et bien plus dévastatrice : la peur de la banalisation. La peur que la nouvelle DS soit simplement… une bonne voiture.

    L’Héritage d’une Icône : Plus qu’une Voiture, une Révolution sur Roues

    DS Sport 2026 : 9 passionnés sur 10 craignent une chose précise. La voici

    Pour comprendre cette angoisse, il faut remonter le temps. Pas par simple nostalgie, mais pour saisir la magnitude du choc initial. En 1955, lorsque la Citroën DS est dévoilée sous la verrière du Grand Palais, elle ne se contente pas d’être nouvelle. Elle est un O.V.N.I., une rupture totale avec l’ordre établi. Flaminio Bertoni, plus sculpteur qu’ingénieur, a dessiné une goutte d’eau futuriste quand ses concurrents empilaient encore des boîtes. Sous cette robe d’un autre monde, la technologie était sidérante : la fameuse suspension hydropneumatique qui donnait l’impression de flotter sur un tapis volant, la direction assistée, les freins à disque. La DS n’a pas été conçue pour rivaliser. Elle a été conçue pour rendre tout le reste obsolète. Elle ne jouait pas le même jeu ; elle a inventé un nouveau sport.

    La Promesse Alléchante d’une Renaissance Sportive

    DS Sport 2026 : 9 passionnés sur 10 craignent une chose précise. La voici

    Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. L’idée d’une DS Sport en 2026, inspirée par des concepts audacieux et la vision « Magma » de la performance selon DS Automobiles, a de quoi faire saliver. On imagine une silhouette basse, fuselée, des signatures lumineuses ciselées comme des joyaux et un intérieur mêlant luxe avant-gardiste et technologie immersive. Une motorisation hybride rechargeable de plus de 400 chevaux promettrait des accélérations foudroyantes, capables de tenir la dragée haute à une Porsche Panamera ou une BMW Série 8. Le tableau est séduisant. Il est puissant, moderne, désirable. Et c’est précisément là que le piège se referme. Car en cochant toutes les cases de la « super-routière premium » moderne, la future DS risque de perdre ce qui faisait l’essence de son aînée.

    La Peur Fondamentale : La Perte de l’Avant-Gardisme

    DS Sport 2026 : 9 passionnés sur 10 craignent une chose précise. La voici

    La crainte viscérale des puristes et des amateurs éclairés n’est pas que la DS Sport 2026 soit une mauvaise voiture. La peur, c’est qu’elle soit une voiture prévisible. Qu’elle devienne une excellente élève dans une classe où tout le monde copie sur le voisin germanique. L’âme de la DS ne résidait pas dans sa vitesse de pointe ou ses accélérations, mais dans son refus total du compromis et sa vision unique du futur. La plus grande trahison ne serait pas de la doter d’un moteur électrique ou d’un grand écran tactile, mais de la faire rentrer dans le rang. De la transformer en une simple concurrente au lieu d’une alternative radicale. Le risque ultime est de passer d’un objet de fascination à un simple produit de consommation, si luxueux soit-il.

    Révolution de 1955Le Risque de la Banalisation en 2026
    Design de rupture (OVNI routier)Esthétique « premium » agressive mais générique
    Suspension hydropneumatique uniqueSimple suspension pneumatique adaptative performante
    Vision du confort absolu et actifFocus sur la performance brute (norme du marché)
    Matériaux et process innovantsIntérieur luxueux mais conventionnel (cuir, carbone, écrans)

    Le Syndrome de la « Bonne Élève » : Le Piège de la Performance Conventionnelle

    Imaginer les ingénieurs de DS obsédés par un temps au tour sur le Nürburgring est l’antithèse même de l’esprit DS. La Déesse de 1955 se moquait éperdument des conventions de la performance. Son ambition était ailleurs : redéfinir le voyage, le confort, la sécurité, l’expérience de conduite. Vouloir aujourd’hui battre Porsche sur son propre terrain, c’est accepter les règles du jeu établi. Or, une véritable DS n’accepte pas les règles, elle les réécrit. Une DS Sport qui se vanterait uniquement de son 0 à 100 km/h ou de sa force G en courbe serait une sportive compétente, certes. Mais serait-elle encore une DS ? Ou serait-elle simplement une Peugeot glorifiée portant un logo prestigieux ? La question est brutale, mais elle est au cœur du débat.

    Réinventer l’Audace : Comment DS Pourrait Déjouer les Pronostics

    DS Sport 2026 : 9 passionnés sur 10 craignent une chose précise. La voici

    Alors, comment éviter le piège ? En faisant preuve de la même audace intellectuelle qu’en 1955. La performance ne doit pas être une fin en soi, mais la conséquence d’une vision plus large. La véritable innovation pour une DS Sport 2026 ne serait pas de gagner 0,2 secondes sur un tour de circuit, mais de réinventer la « sérénité dynamique ». Imaginez une voiture qui n’utilise pas sa technologie pour vous brutaliser, mais pour vous isoler du stress du monde extérieur. Une performance qui ne se mesurerait pas en chevaux, mais en baisse du rythme cardiaque du conducteur. Une interface homme-machine qui anticipe vos besoins au lieu de vous noyer sous les menus. Voilà le terrain de jeu légitime d’une DS du 21ème siècle.

    Indicateur de Performance TraditionnelIndicateur de Performance Avant-Gardiste (DS 2026)
    Temps au tour sur circuitNiveau de sérénité du conducteur (mesuré par bio-feedback)
    0-100 km/h en secondesQualité du filtrage des imperfections de la route à haute vitesse
    Force G latérale maximaleClarté et pertinence de l’interface homme-machine prédictive
    Puissance brute (chevaux)Efficience et silence perçu du groupe motopropulseur

    Le défi pour DS Automobiles est colossal. Il ne s’agit pas de créer une simple sportive, mais de donner naissance à la prochaine icône. Le succès de la DS Sport 2026 ne se lira pas sur une fiche technique, mais dans le regard des gens qui la verront passer. Provoquera-t-elle le même sentiment d’incrédulité, le même choc esthétique et technologique que son ancêtre ? Ou ne sera-t-elle qu’une belle image de plus dans un paysage automobile saturé ? Le futur de cette légende repose sur une unique décision : choisir la révolution, ou se contenter de la conformité.

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