CONCEPTS & RENDUS
La Citroën 2CV « Black Saphyr Originelle » : Le Pari Fou (et Génial ?) de l’Ultra-Exclusivité pour 2026 !
Imaginez : une Citroën 2CV « Black Saphyr Originelle » pour 2026, produite en série ultra-limitée pour créer le désir ultime. Décryptage d’une stratégie de lancement audacieuse qui pourrait transformer cette icône en collector instantanément. Pari risqué ou coup de génie ?

Et si Citroën, la marque aux chevrons connue pour son audace et son anticonformisme, osait ressusciter sa plus grande icône, la 2CV, pour 2026 ? Plus qu’un simple retour, l’idée d’une Citroën 2CV Black Saphyr 2026 a déjà enflammé l’imagination des fans de la marque. Mais la véritable question qui agite aujourd’hui les cercles d’initiés et les stratégies marketing est celle du lancement. Plutôt qu’une arrivée massive, Citroën pourrait-il opter pour une approche radicalement différente : une série ultra-limitée, baptisée « Black Saphyr Originelle », conçue pour créer un désir immédiat et une aura de collector instantané ?
L’Héritage d’une Icône : Un Terroir Fertile pour l’Exclusivité

La Citroën 2CV, produite de 1948 à 1990, est un phénomène culturel. Avec plus de 5,1 millions d’unités produites (en incluant ses dérivés comme la Dyane), elle a motorisé la France d’après-guerre, symbolisé la liberté, la simplicité ingénieuse et une joie certaine de vivre. Sa conception, dictée par le fameux cahier des charges – « quatre roues sous un parapluie » capable de traverser un champ labouré avec un panier d’œufs sans en casser un seul – a forgé sa légende. Caractéristiques de la 2CV Originale Impact / Perception Simplicité mécanique Fiabilité, facilité d’entretien, accessibilité Économie d’usage Faible consommation, coût d’achat modéré Confort de suspension Capacité tout-chemin, « tapis volant » Design iconique et reconnaissable Symbole culturel, capitale sympathie énorme Modularité (capote, banquettes) Polyvalence, aspect pratique et ludique
Citroën a déjà, par le passé, su jouer avec brio des séries spéciales pour dynamiser les ventes et l’image de la 2CV. On se souvient des Charleston, Dolly, 007, France 3 ou encore Perrier. Ces éditions, souvent caractérisées par des peintures et des finitions spécifiques, sont aujourd’hui activement recherchées par les collectionneurs, prouvant l’appétence du public pour une Deuche qui sort de l’ordinaire. Une « Black Saphyr Originelle » s’inscrirait dans cette lignée, mais avec une ambition décuplée.
La Stratégie de la Rareté : Créer le Désir « Black Saphyr »

Imaginez le tableau : avant même de dévoiler les contours d’une gamme 2CV 2026 plus accessible, Citroën annonce une « Édition Originelle Black Saphyr ». Le nom seul évoque une sophistication sombre et précieuse, un contraste saisissant avec l’image traditionnellement colorée et populaire de la Deuche.
Pourquoi une telle stratégie ?
- Génération de Buzz Maximal : Une série ultra-limitée (parlons de quelques centaines, voire un millier d’exemplaires numérotés pour le monde) déclencherait une frénésie médiatique et sur les réseaux sociaux. Chaque détail distillerait au compte-goutte alimenterait les conversations. Les « unboxing » par les premiers propriétaires deviendront des événements viraux.
- Positionnement Premium Immédiat : Même si la future gamme se veut accessible, cette « Originelle » établirait d’emblée un niveau de désirabilité et de prestige. Elle agirait comme une « locomotive d’image », tirant l’ensemble du projet vers le haut et justifiant un design et des technologies présentes plus audacieuses pour la suite.
- Création d’un Collector Instantané : La rareté programmée garantirait une valeur spéculative immédiate. Les collectionneurs et les investisseurs se battraient pour obtenir un exemplaire, assurant une couverture médiatique continue bien après la vente. On peut observer ce phénomène avec des marques comme Alpine et sa A110 Première Édition, ou certaines séries très limitées chez Porsche ou Mini.
- Test Grandeur Nature : Cette édition servirait de baromètre pour mesurer l’appétit réel du marché pour une nouvelle 2CV, tout en collectant des retours précieux auprès d’une clientèle fortunée et passionnée, prête à investir dans l’exception.
Le terme « Black Saphyr » n’est pas anodin. Il suggère l’utilisation de matériaux nobles, d’une peinture profonde aux reflets subtils, d’un traitement intérieur exclusif. On pourrait imaginer des inserts en matériaux recyclés haut de gamme, un cuir spécifique, des badges en métal brossé sombre, ou même une signature lumineuse distinctive pour cette série inaugurale.
Le Modèle Économique de l’Exclusivité : Un Pari Gagnant ?

Lancer une série limitée n’est pas qu’une affaire d’image. C’est une mécanique économique éprouvée dans le luxe et l’automobile de niche. Constructeur / Modèle (Exemple) Nombre d’unités (approx.) Caractéristiques Clés Impact sur la Marque/Modèle Alpine A110 Première Édition (2017) 1 955 Numérotée, équipement spécifique, couleur Bleu Alpine iconique Sold-out rapide, forte demande, valeur de revente élevée, relance réussie de la marque Mini Cooper S John Cooper Works GP (2020) 3 000 Performances accumulées, design radical, allègement Statut de collector, image sportive renforcée, démonstration de savoir-faire Porsche 911 Speedster (991) (2019) 1 948 Design unique inspiré du passé, exclusivité mécanique Forte spéculation, renforcement de l’héritage, désirabilité maximale Fiat 500 « La Prima » (EV) (2020) Variable selon les marchés Équipement ultra-complet, badge spécifique pour le lancement Création d’engouement pour la version électrique, positionnement premium pour la nouvelle 500e
Pour la « 2CV Black Saphyr Originelle », on pourrait envisager un nombre symbolique, par exemple 1948 unités (en hommage à l’année de lancement de la première 2CV) ou un chiffre encore plus restreint, comme 500 ou 999 unités , pour accentuer l’exclusivité.
Le prix serait évidemment bien supérieur à celui d’une future 2CV de grande série. Si une 2CV électrique de base pourrait viser les 25 000 – 30 000 € pour concurrencer les citadines électriques populaires, la « Black Saphyr Originelle » pourrait se positionner entre 45 000 € et 60 000 € , voire plus, en fonction de sa motorisation (probablement électrique ou hybride avec des performances et une autonomie optimisées), de ses finitions et des services associés (certificat d’authenticité signé par le designer, invitation à un événement de lancement exclusif, etc.).
Caractéristiques de la 2CV Black Saphyr Originelle 2026
Caractéristique | Spécification estimée | Justification |
Nombre d’unités | 500 à 1948 monde | Créer la rareté, clin d’œil historique possible |
Motorisation | Électrique haute performance (ex: 80-100 kW) | Modernité, silence, performances en adéquation avec un positionnement premium |
Autonomie (WLTP) | 350 – 400 km | Suffisant pour une citadine/seconde voiture, en phase avec les attentes d’une électrique « plaisir » |
Spécification de conception | Teinte « Black Saphyr » exclusive, jantes spécifiques, badges numérotés, intérieur unique | Distinguer clairement l’édition, justifier le prix, attrait visuel |
Matériaux Intérieurs | Cuir/Alcantara recyclés, inserts en bois sombre ou carbone recyclé, surpiqûres contrastées | Luxe durable, cohérence avec l’esprit d’innovation de Citroën et la thématique « Black Saphyr » |
Technologie | Infodivertissement dernière génération, aides à la conduite discrètes, signature lumineuse LED | Confort moderne sans dénaturer l’esprit 2CV, touche de sophistication |
Prix Estimé | 45 000 € – 60 000 € | Reflète l’exclusivité, les matériaux, la technologie et le statut de collectionneur |
Processus d’achat | Système de réservation en ligne, allocation sélective, événements de livraison personnalisés | Renforcer le sentiment d’exclusivité et l’expérience client |
Les Risques d’une telle manœuvre
Une telle stratégie n’est pas sans risques. Le principal serait de dénaturer l’image populaire et accessible de la 2CV. Si la « Black Saphyr Originelle » est perçue comme un simple coup marketing pour vendre une voiture hors de prix, le retour de flamme pourrait être violent, notamment de la part des puristes et des clubs de passionnés.
Citroën devrait donc manœuvrer avec finesse :
- Communication Claire : Insister sur le fait que cette édition « Originelle » est un hommage exceptionnel, une pièce de collection, et qu’elle préfigure une gamme plus large et accessible qui conservera l’esprit 2CV.
- Authenticité du Design : Même luxueuse, la « Black Saphyr Originelle » devrait conserver des clins d’œil évidents à l’ADN de la 2CV (silhouette, capote en toile réinterprétée, etc.).
- Temporalité : Ne pas laisser s’écouler trop de temps entre cette édition limitée et l’annonce de la gamme standard, pour ne pas laisser s’installer l’idée d’une 2CV réservée à une élite.
L’Audace d’un Saphir Noir pour Éclairer l’Avenir

Lancer une nouvelle Citroën 2CV en 2026 est déjà un pari audacieux. Mais le faire via une édition ultra-limitée « Black Saphyr Originelle » serait une démonstration de panache et une stratégie marketing redoutablement efficace. Cela permettra à Citroën de créer un événement mondial, d’installer immédiatement sa nouvelle icône comme un objet de désir et de préparer le terrain pour des versions plus populaires, tout en capitalisant sur l’héritage et l’attachement émotions qui suscitent la Deuche.
Le « Black Saphyr » ne serait alors pas qu’une couleur, mais le symbole d’une renaissance : celle d’une voiture simple, réinventée avec sophistication et intelligence pour le XXIe siècle. Un pari risqué, certes, mais probablement aussi brillant et précieux que la gemme dont elle porterait le nom. L’histoire automobile a montré que les coups d’audace, lorsqu’ils sont bien menés et qu’ils touchent la corde sensible du public, sont souvent payants. Et la 2CV, plus que toute autre, est une affaire de cœur. Citroën osera-t-il ce coup de maître ? L’avenir nous le dira, mais l’idée seule à de quoi faire rêver.
CITROEN
Saviez-vous que le van préféré des Français pouvait cacher un V8 ? L’histoire secrète du Type H Sport 2026
Il incarne une France décontractée et travailleuse. Mais que se passerait-il si on pulvérisait cette image d’Épinal à coups de V8 Bi-turbo ? Découvrez le Citroën Type H Sport 2026, une créature imaginée par Eduardo Benz Design qui ne transporte pas des légumes, mais qui dévore l’asphalte.

Il y a des images gravées dans l’inconscient collectif français. La Tour Eiffel, le béret, la baguette sous le bras, et, quelque part entre la 2CV et un verre de vin rouge, le Citroën Type H. Sa silhouette inimitable, cette tôle ondulée qui semble avoir été pliée par un artisan zélé, son groin de cochon si caractéristique… Le « Tube », comme on l’appelle affectueusement, est plus qu’un simple utilitaire. C’est la bande-son mécanique des marchés de Provence, le véhicule de l’artisan du coin, et aujourd’hui, le food truck branché qui vend des burgers à 20 euros. Il incarne une France décontractée, travailleuse et fondamentalement sympathique. Maintenant, prenez cette image d’Épinal, et pulvérisez-la à coups de V8 Bi-turbo. C’est la proposition indécente, presque sacrilège, imaginée par Eduardo Benz : le Type H Sport 2026. Une créature qui ne transporte pas des légumes, mais qui dévore l’asphalte.
Plus qu’un Van, une Icône Culturelle Intouchable ?

Lancé en 1947, au sortir de la guerre, le Citroën Type H n’était pas un véhicule, c’était une solution. Avec sa traction avant, son plancher plat et bas, et sa hauteur sous plafond permettant de se tenir debout, il a révolutionné le monde de l’utilitaire. Pendant 34 ans, jusqu’en 1981, sa formule est restée quasiment inchangée, preuve d’un design fonctionnel touchant à la perfection. Il a tout fait : transporté les facteurs, embarqué les gendarmes, servi de bétaillère, et permis à des générations d’entrepreneurs de construire la France des Trente Glorieuses. Son moteur, modeste mais vaillant, n’a jamais eu pour vocation de vous coller au siège, mais de démarrer tous les matins, sans faillir. Le Type H, c’est l’anti-performance, l’éloge de la lenteur productive. Alors, forcément, lorsque l’on évoque l’idée de lui greffer le cœur d’une supercar, on ne profane pas seulement un véhicule, on bouscule un mythe. C’est précisément ce qui rend l’exercice si fascinant. À l’heure où la tendance du « restomod » consiste à sublimer le passé, notre projet va plus loin : il le fait entrer en collision frontale avec un futur fantasmé et furieux.
Quand la Performance S’invite dans l’Utilitaire

Le Type H Sport 2026 est une rupture. Oubliez la tôle ondulée conçue pour la rigidité à bas coût ; place à des panneaux de carrosserie lisses et tendus, interrompus par des ouïes latérales béantes, non pas pour aérer des cageots de poireaux, mais pour gaver en air frais un monstre mécanique. La face avant, bien que conservant un clin d’œil à la calandre proéminente de l’originale, est sculptée pour la vitesse, avec une lame en carbone qui semble lécher le bitume. L’engin est posé au sol, campé sur des jantes surdimensionnées qui remplissent des passages de roue élargis avec une arrogance décomplexée. Chaque ligne, chaque prise d’air, chaque détail a été pensé non pas pour la charge utile, mais pour la charge aérodynamique. C’est la vision d’Eduardo Benz Design : respecter l’ADN d’une icône tout en la propulsant dans une dimension parallèle. Et puis, il y a le cœur du réacteur. Sous le capot court, on n’imagine pas un petit quatre cylindres, mais un V8 Bi-turbo dont le grondement sourd viendrait remplacer le cliquetis familier de l’original. Un bloc que l’on verrait plus volontiers dans une GT italienne ou une berline allemande surpuissante, développant une cavalerie qui se compte non pas en dizaines, mais en centaines de chevaux. La performance revendiquée est purement théorique, mais elle donne le vertige. Spécification Citroën Type H (1968) Concept Type H Sport 2026 (Estimation) Moteur 4 cylindres en ligne V8 Bi-turbo Cylindrée 1.9 L 4.0 L Puissance ~58 ch ~800 ch Couple ~110 Nm ~950 Nm Vitesse Max ~95 km/h > 300 km/h Philosophie Utilité maximale Performance maximale
Un Intérieur entre Cockpit de Chasse et Atelier de Luxe

Si l’extérieur est une révolution, l’habitacle est une réincarnation. Le poste de conduite du Type H originel était un modèle de rusticité : un volant immense et fin, un compteur solitaire, et des sièges aussi confortables que des tabourets de ferme. Pour le Type H Sport 2026, l’inspiration vient de l’aéronautique et de la course. Poussez la portière (qui, bien sûr, n’est plus coulissante mais s’ouvre en élytre), et vous glissez dans un baquet en cuir et Alcantara, surpiqué de bandes tricolores. Face à vous, un volant compact à méplat, bardé de commandes, derrière lequel se niche un écran panoramique faisant office de tableau de bord. La planche de bord, d’une simplicité monacale, intègre un immense écran tactile central qui semble flotter. L’ensemble mêle des matériaux nobles comme le carbone forgé et l’aluminium brossé, créant une atmosphère qui évoque autant l’atelier d’un artisan de luxe que le cockpit d’un avion de chasse. C’est un espace conçu non pas pour enchaîner les livraisons, mais pour enchaîner les virages sur circuit, tout en offrant un niveau de raffinement inouï pour ce qui reste, dans sa forme, un utilitaire.
Le Marché des « Super-Vans » : Un Rêve si Fou que ça ?

Ce concept de van surpuissant peut sembler être un pur délire. Pourtant, l’idée n’est pas totalement nouvelle. Elle puise ses racines dans une culture de la performance où l’inattendu est roi. Ford a régulièrement secoué le monde automobile avec ses « SuperVans » depuis les années 70, des monstres de course cachés sous une carrosserie de Transit. Plus près de nous, le Renault Espace F1 des années 90, avec son V10 de Formule 1 en position centrale arrière, reste un fantasme absolu pour toute une génération. Ces machines n’ont jamais eu de vocation commerciale, mais leur impact sur l’image et la passion est inestimable. Le Type H Sport 2026 s’inscrit dans cette lignée de folie mécanique. Il répond à un désir de niche mais bien réel : celui du « sleeper » ultime, l’engin qui cache un jeu monstrueux sous une apparence (relativement) banale. Qui l’achèterait ? Un collectionneur en quête de l’objet ultime. Un artisan de luxe voulant le véhicule de livraison le plus exclusif de la planète. Ou simplement une marque désirant un « hero car » pour ses campagnes publicitaires, capable de voler la vedette à n’importe quelle hypercar. Véhicule Concept Moteur Puissance Objectif Ford Pro Electric SuperVan 4 moteurs électriques ~2000 ch Démonstrateur technologique, record Renault Espace F1 V10 de Formule 1 ~820 ch Célébration, image de marque Citroën Type H Sport 2026 V8 Bi-turbo ~800 ch Fusion héritage/performance, design
Le Citroën Type H Sport 2026 est bien plus qu’une simple image de synthèse. C’est une déclaration d’amour à l’automobile, à son histoire et à son potentiel infini de réinvention. Il nous rappelle que la passion n’a pas de carrosserie attitrée et que l’audace peut transformer le plus humble des serviteurs en un roi de la route. Citroën ne le construira jamais, et c’est sans doute mieux ainsi. Les mythes sont faits pour rester dans une dimension à part, celle du rêve. Mais le simple fait qu’il ait été imaginé, qu’il existe dans le monde numérique, suffit à prouver une chose : tant qu’il y aura des designers et des ingénieurs pour se demander « et si ? », l’automobile ne sera jamais ennuyeuse. Et un bon vieux « Tube » pourra toujours rêver, le temps d’un concept, de griller la politesse à une LaFerrari.
CONCEPTS & RENDUS
« Trop dangereux pour la route ? » On a imaginé la fiche technique de la 205 Bi-Turbo 2026, et ça fait peur
Au cœur de ce monstre, en position centrale arrière, on trouve un bloc 6 cylindres 2.6L gavé par deux turbos et un e-boost. Puissance totale : 460 chevaux. Le cauchemar des sportives modernes est né

Il y a des voitures qui marquent une génération. Et puis il y a la Peugeot 205. Un mythe. Spécifiquement, son alter ego démoniaque, la Turbo 16. Une bête de rallye conçue pour dévorer le Groupe B, si radicale que sa version de route semblait à peine civilisée. Aujourd’hui, en 2025, alors que l’automobile ronronne au son de l’électrique et s’encombre d’aides à la conduite, une question nous brûle les lèvres : où est passée cette folie ? Cette flamme ? Peugeot ne semble pas prêt à rallumer l’incendie, alors nous l’avons fait pour eux. Nous avons ouvert le garage de nos fantasmes les plus fous pour concevoir la descendante spirituelle que tout le monde attend sans oser y croire : la Peugeot 205 Bi-Turbo 2026. Une machine conçue sans compromis, dont la simple évocation sur papier semble déjà illégale.
Le monde automobile actuel a un problème. Il est devenu raisonnable. Les voitures sont plus sûres, plus propres, plus intelligentes… et souvent, plus ennuyeuses. L’efficacité a remplacé l’émotion. Pourtant, l’appétit pour le frisson mécanique n’a jamais disparu. Il gronde en sourdine, attendant l’étincelle. Des projets comme la Renault 5 Turbo 3E ou la vague déferlante des restomods hors de prix le prouvent : les passionnés sont prêts à tout pour retrouver une connexion brute avec la machine. C’est dans cette brèche que notre 205 Bi-Turbo 2026 s’engouffre. Elle n’est pas une réponse à une étude de marché. Elle est un cri du cœur, un doigt d’honneur au politiquement correct, une célébration du design au service de la performance la plus pure.
Le Cœur de la Bête

Oubliez la conversion électrique paresseuse. Pour honorer la légende, il fallait une mécanique explosive. Au cœur de notre monstre, en position centrale arrière comme sur son aïeule, on trouve un bloc 6 cylindres 2.6L PureTech entièrement repensé. Seul le nom est familier. Gavé par non pas un, mais deux turbocompresseurs séquentiels, il offre une double personnalité terrifiante. Un petit turbo à faible inertie élimine le temps de réponse à bas régime, offrant un couple instantané, tandis qu’un second, plus massif, prend le relais pour catapulter le compte-tours jusqu’à une zone rouge fixée à 8500 tr/min dans un hurlement strident. Mais la modernité apporte sa propre sorcellerie.
Un système micro-hybride 48V n’est pas là pour sauver la planète, mais pour combler le couple et offrir un « e-boost » de 40 chevaux supplémentaires sur simple pression d’un bouton au volant. La puissance est transmise aux quatre roues via une boîte séquentielle à 7 rapports, dont le mode « Confort » est une vaste blague. Chaque passage de vitesse est un coup de fusil, une secousse qui vous rappelle que cette voiture n’est pas votre amie, mais une complice pour commettre des excès de vitesse.
Un Châssis Taillé pour la Guerre, Habillé pour la Ville

Une telle cavalerie serait inutile sans un squelette à sa mesure. La 205 Bi-Turbo 2026 repose sur une coque en fibre de carbone pour la cellule de vie, boulonnée à des berceaux avant et arrière en aluminium. La rigidité est absolue, le poids, une obsession. L’objectif ? Rester sous la barre des 1250 kg. La suspension à double triangulation aux quatre coins, dotée d’amortisseurs pilotés adaptatifs, offre un éventail de réglages allant de « ferme » à « j’ai besoin d’un nouveau dentiste ». Le lien entre cette ingénierie de course et le design est total. La carrosserie est une sculpture fonctionnelle. Les ailes larges ne sont pas un clin d’œil aux kits Dimma des années 80 ; elles sont une nécessité pour abriter des voies élargies et des pneus semi-slicks. Les immenses écopes latérales ne sont pas là pour le spectacle, elles gavent en air frais les radiateurs et l’échangeur de la bête mécanique qui gronde juste derrière vos oreilles. La face avant réinterprète la calandre originelle, mais les phares LED acérées, semblent vous dire « dégagez de la voie de gauche ». Spécification Technique Fantasme Peugeot 205 Bi-Turbo 2026 Moteur 4 cylindres en ligne, Bi-Turbo + e-Boost 48V Cylindrée 1598 cm³ Position Centrale arrière transversale Puissance 460 ch (420 thermique + 40 e-Boost) Couple 550 Nm à 4500 tr/min 0-100 km/h 2.9 secondes Vitesse Maximale 310 km/h (limitée par l’aéro) Poids à vide 1245 kg Transmission Intégrale, séquentielle 7 rapports Châssis Monocoque carbone, berceaux alu
Alors, trop dangereuse pour la route ? En regardant cette fiche technique, la réponse semble évidente. Oui. Cette voiture est une aberration dans un paysage automobile qui cherche à nous protéger de nous-mêmes. Elle est rapide à un niveau qui demande plus qu’un simple permis de conduire. Elle est exigeante, bruyante, et probablement aussi confortable qu’un banc de parc en plein hiver. Mais le vrai danger ne serait-il pas de ne plus jamais oser rêver à de telles machines ? Le danger, c’est un futur sans passion, sans ce « Sacré Numéro » capable de nous donner la chair de poule. Cette 205 Bi-Turbo 2026 est plus qu’une voiture. C’est la preuve que même en 2026, le cœur de l’automobile peut encore battre très, très fort.
CONCEPTS & RENDUS
Citroën 2CV V6 : Pourquoi 98% des puristes vont détester cette voiture (et secrètement en rêver la nuit)
Oubliez la « Deuche » de votre enfance. Un designer a imaginé le restomod ultime : une Citroën 2CV bodybuildée avec un V6 Bi-Turbo. Pour les puristes, c’est un sacrilège. Pour les autres, un fantasme absolu. Plongez dans l’analyse de ce projet fou qui repousse les limites du design automobile

Il y a des images qui arrêtent le temps. Des concepts qui fracassent les certitudes et vous laissent avec une seule question : « Pourquoi ? ». Et immédiatement après : « Pourquoi pas ? ». La création que vous avez sous les yeux est de cette trempe. Oubliez la Citroën 2CV de votre enfance, celle qui bringuebalait sur les routes de campagne avec le bruit caractéristique de son petit bicylindre refroidi par air. Oubliez la voiture conçue pour traverser un champ labouré avec un panier d’œufs sur le siège passager sans en casser un seul. Ce que nous voyons ici est la réincarnation de la « Deuche » après un pacte avec le diable. Une 2CV qui a dévoré une supercar au petit-déjeuner et qui s’est habillée avec les restes. Un monstre bodybuildé, posé au ras du sol, dont le regard circulaire à LED semble vous défier du regard. Et sous le capot, l’impensable : un V6 Bi-Turbo.
Le simple fait d’accoler ces quatre caractères, « V6 », au nom sacré « 2CV » est un blasphème pour toute une génération. C’est le genre d’idée qui déclenche des ulcères chez les collectionneurs et des sueurs froides aux gardiens du temple de l’automobile populaire française. Et pourtant, au-delà du choc initial, une fascination malsaine s’installe. On la déteste, mais on ne peut pas s’empêcher de la regarder.
Le Cri du Cœur (ou de l’Hérésie)

Pour comprendre la haine viscérale que ce projet peut inspirer, il faut revenir à la genèse de la 2CV. Née de la vision de Pierre-Jules Boulanger avant-guerre, le cahier des charges était d’une simplicité révolutionnaire : créer une « Très Petite Voiture » économique, capable de transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre à 60 km/h. C’était l’anti-voiture, un objet roulant utilitaire pensé pour la France rurale, un outil de liberté plus qu’un symbole de statut. Son design n’était pas une quête de beauté, mais la conséquence directe de sa fonction et de son coût de production minimaliste. La tôle ondulée pour la rigidité, les vitres plates, les sièges façon hamac. Chaque élément transpirait l’ingéniosité frugale.
Alors, forcément, voir cette philosophie piétinée par des ailes larges comme des pistes de décollage, des jantes qui coûtent probablement le prix de dix 2CV d’origine et un spoiler avant agressif qui crie « V6 BI-TURBO » est une agression visuelle et intellectuelle. C’est comme installer un écran plat 8K dans une cabane de berger du 18ème siècle. C’est un contresens total, une trahison de l’esprit originel. La table ci-dessous met en lumière le gouffre qui sépare le mythe de sa réinterprétation radicale. Spécifications Citroën 2CV 6 (1985) Concept « Eduardo Benz » 2CV V6 Bi-Turbo Moteur Bicylindre à plat, refroidi par air V6 Bi-Turbo (estimation) Cylindrée 602 cm³ 3000 cm³ (estimation) Puissance 29 ch 400+ ch (estimation) Couple 42 Nm 500+ Nm (estimation) Philosophie Simplicité, économie, utilitaire Performance, design, provocation Prix d’achat Modeste Astronomique
L’Ingénierie du Désir Inavouable

Et pourtant… une fois le choc de l’hérésie passé, regardez-la à nouveau. Observez la qualité d’exécution. Les hanches musclées qui enveloppent les roues arrière ne sont pas juste vulgaires ; elles suivent une courbe qui réinterprète audacieusement la silhouette si reconnaissable de la 2CV. Les phares ronds, signature absolue de la « Deuche », sont conservés mais transformés en projecteurs à LED, créant un pont stylistique entre hier et aujourd’hui. L’arrière, avec sa double sortie d’échappement centrale et ses feux qui rappellent les créations les plus exclusives, est une pure pièce de design automobile. C’est l’œuvre d’un artiste qui a compris les codes de l’original pour mieux les dynamiter.
Le puriste voit un sacrilège. L’amateur de design et de performance, lui, voit une déclaration d’intention. Il voit l’audace, le fantasme absolu de la « sleeper », cette voiture à l’apparence familière mais aux performances démoniaques. C’est là que le rêve secret commence. Qui n’a jamais imaginé, au volant d’une petite voiture, ce qu’elle pourrait faire avec dix fois plus de puissance ? Ce restomod est la matérialisation de cette pensée interdite. C’est la réponse à une question que personne n’osait poser, et elle est spectaculaire. Elle rejoint le panthéon des réinterprétations modernes qui prouvent que le génie d’un design original peut survivre aux traitements les plus extrêmes.
Un Monstre au Châssis de Guimauve ?

Évidemment, un tel projet relève plus du fantasme de designer (Eduardo Benz) que de la réalité d’ingénieur. Greffer un V6, qui plus est suralimenté par deux turbos, dans une 2CV est une folie technique. Le châssis plateforme d’origine, conçu pour supporter 29 chevaux et non 400, se tordrait comme un réglisse. Tout serait à réinventer : un châssis tubulaire sur mesure, des suspensions triangulées dignes d’une voiture de course, un système de freinage en carbone-céramique piqué à une GT moderne et un tunnel de transmission qui viendrait couper en deux l’habitacle si simple de la 2CV.
Le simple fait de loger le moteur et surtout ses radiateurs serait un casse-tête monumental qui dénaturerait complètement la structure. Mais n’est-ce pas là le propre d’un rêve ? Il n’a pas à être raisonnable. Il doit inspirer. Et cette 2CV V6, aussi irréalisable soit-elle en l’état, nous rappelle que la passion automobile se nourrit de ces « et si ? ».
Cette machine est un paradoxe roulant. Elle est tout ce que la 2CV n’a jamais été : chère, complexe, élitiste et furieusement rapide. Elle heurte les puristes car elle remplace la poésie de la lenteur par la brutalité de la performance. Mais secrètement, dans un coin de leur esprit, même les plus farouches défenseurs de l’authenticité ne peuvent s’empêcher d’imaginer le son de ce V6 au démarrage, la poussée invraisemblable dans ce corps si familier, et le visage des autres automobilistes voyant ce « parapluie à roulettes » les déposer au feu vert. C’est une hérésie, oui. Mais quelle magnifique hérésie.
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