CONCEPTS & RENDUS

Citroën, Lancia, Renault… on a transformé 5 légendes en concepts de folie !

Oubliez la nostalgie. Nous avons pris 5 mythes de l’automobile et les avons catapultés dans le futur. Le résultat ? Des concepts radicaux qui redéfinissent les limites du design automobile.

Publié

il y a 1 mois

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11 octobre 2025

Par

L'Equipe EB Design

L’histoire de l’automobile est un livre sacré, rempli d’icônes qui ont défini des époques et marqué les esprits. Mais que se passerait-il si on osait arracher une page de ce passé glorieux pour la réécrire avec l’encre du futur ? Chez Eduardo Benz Design, nous ne nous contentons pas de rêver. Nous explorons les frontières du possible en réimaginant ces légendes. Cette galerie n’est pas un simple exercice de style ; c’est une déclaration d’amour au design, une fusion audacieuse entre l’héritage et une vision radicalement moderne. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur ces classiques. Nous les avons transformés en monstres numériques, des fantasmes de carrosserie qui prouvent que le véritable respect du passé, c’est de lui donner un avenir spectaculaire.

Citroën SM « Cyber-Majesté » – La Gran Turismo Réinventée

Le concept numérique Citroën SM "Cyber-Majesté" par Eduardo Benz Design, une réinterprétation moderne en vert menthe et noir mat dans un garage épuré. — La Citroën SM « Cyber-Majesté » : une silhouette qui conserve l’ADN avant-gardiste de l’originale tout en l’injectant d’une agressivité contemporaine.

La Citroën SM originelle était une anomalie sublime, une GT française au cœur italien qui défiait toutes les conventions. Notre concept, baptisé « Cyber-Majesté », conserve cette âme rebelle et la projette dans une dimension nouvelle. La signature vitrée à six phares, élément iconique, est réinterprétée avec une technologie LED acérée, encadrée par une calandre chromée qui souligne l’agressivité du bouclier avant en fibre de carbone. La ligne de toit fuyante, si caractéristique, est accentuée par des ailes bodybuildées et des jupes latérales sculptées qui ancrent la voiture au sol. La bichromie, alliant un vert d’eau pastel à un noir mat profond, n’est pas qu’un choix esthétique ; elle scinde la voiture en deux, séparant la douceur de l’héritage de la brutalité de la performance moderne.

Ce qui rend ce concept si audacieux, c’est son refus du compromis. Là où la SM originale était une force tranquille, la « Cyber-Majesté » est une explosion de puissance contenue. Les passages de roue arrière, partiellement carénés sur le modèle de 1970, sont ici ouverts et élargis pour accueillir des jantes surdimensionnées au design complexe, révélant des étriers de frein rouge sang. C’est un dialogue constant entre la fluidité historique et la fragmentation aérodynamique actuelle. Chaque ligne, chaque prise d’air, chaque surface a été pensée pour amplifier le drame visuel, transformant une icône de l’élégance en une bête de performance prête à dévorer l’asphalte du futur.

Volkswagen « Baja-Chic » – Le Néo-Scarabée des Rivages Cossus

La « Baja-Chic » réinvente la Coccinelle en un roadster de luxe, où la simplicité originelle rencontre une opulence décomplexée.

La Coccinelle de Volkswagen est l’incarnation de la simplicité et de l’accessibilité. Notre concept « Baja-Chic » prend ce postulat et le fait voler en éclats avec une insolence jubilatoire. Il conserve la silhouette ronde et sympathique qui a conquis le monde, mais l’étire, l’abaisse et l’élargit pour créer un roadster aux proportions spectaculaires. Les ailes, autrefois douces, deviennent des arches musclées abritant des jantes dorées au déport vertigineux. C’est un hommage aux « Baja Bugs » californiens, ces Coccinelles modifiées pour le désert, mais réinterprété avec le raffinement d’une journée sur la Côte d’Azur. La teinte bleu-vert pastel, associée aux touches d’or brossé sur la calandre, les jantes et les liserés, évoque un luxe vintage, un objet d’art automobile pour une clientèle qui n’a pas peur de se faire remarquer.

L’innovation ici réside dans la fusion des genres. Ce n’est plus une voiture du peuple, mais un « Restomod » numérique poussé à son paroxysme. Les phares ronds, si familiers, sont posés sur la carrosserie comme des bijoux, tandis que des optiques secondaires, plus modernes, sont intégrées au bouclier avant. L’intérieur en cuir camel, visible grâce à l’absence de toit, renforce cette impression d’objet de luxe. Le concept « Baja-Chic » est audacieux car il transforme un symbole de modestie en une affirmation d’exubérance. Il prouve qu’un design iconique n’est pas une relique à préserver sous cloche, mais une toile vierge pour les imaginations les plus folles.

Renault « Dauphine-Nova » – Le Coupé du Futur Antérieur

Le concept Renault "Fuego-Nova" par Eduardo Benz Design, un coupé couleur champagne garé devant un mur de briques et une porte industrielle. — La Renault « Dauphine-Nova » capture l’essence du design des années 80 et la propulse dans une esthétique néo-rétro épurée.

La Renault Dauphine, avec sa bulle arrière emblématique et ses lignes tendues, était une vision du futur dans les années 80. Le concept « Dauphine-Nova » ne cherche pas à la copier, mais à en capturer l’esprit. Il s’agit d’une étude sur la pureté des lignes, un exercice de « less is more » qui contraste fortement avec les designs surchargés actuels. La silhouette est un monolithe couleur champagne, où les surfaces lisses et ininterrompues dominent. Les flancs sont creusés d’une seule ligne de caractère puissante qui court jusqu’aux prises d’air arrière, un clin d’œil subtil aux stries noires de l’originale. La face avant est minimaliste, avec une signature lumineuse LED horizontale et deux projecteurs ronds qui évoquent les rallyes d’antan, le tout centré autour d’un losange Renault affirmé.

L’audace de la « Dauphine-Nova » est dans sa simplicité. Elle refuse l’agressivité gratuite pour privilégier une élégance sculpturale. Les proportions sont parfaites : un capot long, un habitacle reculé et un arrière court et musclé. Les jantes, complexes mais harmonieuses, remplissent parfaitement les arches de roue, donnant à la voiture une posture solide et déterminée. C’est une réinterprétation mature, qui comprend que la véritable force d’un design ne réside pas dans le nombre de ses appendices aérodynamiques, mais dans la justesse de sa ligne principale. La « Dauphine-Nova » est la preuve qu’un design peut être à la fois un hommage et une création totalement nouvelle.

Lancia « Stratos-X » – Le Spectre de la Performance

Le concept Lancia "Stratos-X" par Eduardo Benz Design, un coupé sportif vert émeraude aux lignes futuristes, dans une ruelle urbaine. — La Lancia « Stratos-X » : une réincarnation radicale qui pousse le design en coin de la Stratos originelle à son extrême logique.

La Lancia Stratos Zero était plus qu’une voiture, c’était un manifeste. Un coin de métal si bas et si acéré qu’il semblait fendre l’espace-temps. Notre concept, le « Stratos-X », est l’héritier spirituel de cette radicalité. La forme de coin est poussée à son paroxysme, avec une ligne de capot qui plonge de manière vertigineuse vers un bandeau lumineux unique qui fait office de calandre et de phares. Le pare-brise, immense et panoramique, fusionne avec les vitres latérales pour créer un cockpit de chasseur furtif. La couleur, un vert émeraude profond, absorbe la lumière et accentue les arêtes vives de la carrosserie, lui donnant un aspect presque organique, comme la carapace d’un insecte extraterrestre.

L’innovation du « Stratos-X » est de nature philosophique. Il s’interroge sur l’essence même de l’automobile à une époque où la visibilité et la praticité sont reines. Ici, tout est sacrifié sur l’autel du style et de la pureté aérodynamique. Il n’y a pas de fioritures, pas de compromis. Les rétroviseurs sont des caméras, les poignées de porte sont inexistantes. Les roues noires, massives, sont les seuls éléments qui trahissent sa fonction. C’est un objet de design pur, une sculpture mobile dont la fonction première est de provoquer une réaction, de choquer et de fasciner. Le « Stratos-X » est un rappel brutal que le design automobile, à son meilleur, est un art subversif.

Chevrolet Bel Air « Mako-Fury » – Le Prédateur Rétro-Cybernétique

Le concept Chevrolet Bel Air "Mako-Fury" par Eduardo Benz Design, un speedster blanc aux lignes agressives et aux accents dorés, avec la mer en arrière-plan. — LaBel Air « Mako-Fury » est un hommage brutaliste aux concept-cars Corvette des années 60, réimaginé pour une ère de performance extrême.

Les concept-cars Mako Shark de Corvette ont défini l’imaginaire d’une génération, avec leurs formes inspirées des prédateurs marins. Le « Mako-Fury » est une interprétation cauchemardesque et sublime de cet héritage. C’est un speedster brutaliste, où chaque surface est angulaire, chaque ligne est une agression. La carrosserie blanche est découpée par des éléments aérodynamiques en carbone noir, créant un contraste saisissant. La face avant est une gueule béante, avec des phares encastrés qui ressemblent à des yeux de prédateur, cerclés d’or. L’absence de pare-brise complet, remplacé par de simples saute-vents, et les ailerons de requin derrière les appuie-têtes accentuent son caractère radical.

Ce concept est une pure déclaration de puissance. Il ne s’embarrasse pas de subtilité. Les ailes arrière surdimensionnées se terminent par un aileron vertical qui rappelle les voitures de course du groupe C. Les jantes dorées, profondes, sont chaussées de pneus semi-slicks. Le « Mako-Fury » est audacieux car il célèbre l’excès. Il imagine ce que serait une Corvette si elle était conçue sans aucune contrainte réglementaire ou commerciale, uniquement guidée par la recherche de la performance et de l’impact visuel maximum. C’est un fantasme mécanique, un monstre numérique qui incarne la fureur et la beauté sauvage de l’automobile américaine.

Le design comme pont entre les époques

Ces cinq concepts ne sont pas de simples exercices nostalgiques. Ils sont la preuve vivante que le passé n’est pas un poids, mais un tremplin. En puisant dans l’ADN de ces légendes, en identifiant leur essence et en osant la confronter à des idées radicales, on ouvre un champ créatif infini. Le design numérique nous permet de construire ces ponts entre les époques, de faire dialoguer le chrome d’hier avec le carbone de demain. Et vous, quelle icône automobile rêveriez-vous de voir réincarnée ? Le débat est ouvert dans les commentaires.