CONCEPTS & RENDUS
Citroën 2CV V6 : Pourquoi 98% des puristes vont détester cette voiture (et secrètement en rêver la nuit)
Oubliez la « Deuche » de votre enfance. Un designer a imaginé le restomod ultime : une Citroën 2CV bodybuildée avec un V6 Bi-Turbo. Pour les puristes, c’est un sacrilège. Pour les autres, un fantasme absolu. Plongez dans l’analyse de ce projet fou qui repousse les limites du design automobile

Il y a des images qui arrêtent le temps. Des concepts qui fracassent les certitudes et vous laissent avec une seule question : « Pourquoi ? ». Et immédiatement après : « Pourquoi pas ? ». La création que vous avez sous les yeux est de cette trempe. Oubliez la Citroën 2CV de votre enfance, celle qui bringuebalait sur les routes de campagne avec le bruit caractéristique de son petit bicylindre refroidi par air. Oubliez la voiture conçue pour traverser un champ labouré avec un panier d’œufs sur le siège passager sans en casser un seul. Ce que nous voyons ici est la réincarnation de la « Deuche » après un pacte avec le diable. Une 2CV qui a dévoré une supercar au petit-déjeuner et qui s’est habillée avec les restes. Un monstre bodybuildé, posé au ras du sol, dont le regard circulaire à LED semble vous défier du regard. Et sous le capot, l’impensable : un V6 Bi-Turbo.
Le simple fait d’accoler ces quatre caractères, « V6 », au nom sacré « 2CV » est un blasphème pour toute une génération. C’est le genre d’idée qui déclenche des ulcères chez les collectionneurs et des sueurs froides aux gardiens du temple de l’automobile populaire française. Et pourtant, au-delà du choc initial, une fascination malsaine s’installe. On la déteste, mais on ne peut pas s’empêcher de la regarder.
Le Cri du Cœur (ou de l’Hérésie)

Pour comprendre la haine viscérale que ce projet peut inspirer, il faut revenir à la genèse de la 2CV. Née de la vision de Pierre-Jules Boulanger avant-guerre, le cahier des charges était d’une simplicité révolutionnaire : créer une « Très Petite Voiture » économique, capable de transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre à 60 km/h. C’était l’anti-voiture, un objet roulant utilitaire pensé pour la France rurale, un outil de liberté plus qu’un symbole de statut. Son design n’était pas une quête de beauté, mais la conséquence directe de sa fonction et de son coût de production minimaliste. La tôle ondulée pour la rigidité, les vitres plates, les sièges façon hamac. Chaque élément transpirait l’ingéniosité frugale.
Alors, forcément, voir cette philosophie piétinée par des ailes larges comme des pistes de décollage, des jantes qui coûtent probablement le prix de dix 2CV d’origine et un spoiler avant agressif qui crie « V6 BI-TURBO » est une agression visuelle et intellectuelle. C’est comme installer un écran plat 8K dans une cabane de berger du 18ème siècle. C’est un contresens total, une trahison de l’esprit originel. La table ci-dessous met en lumière le gouffre qui sépare le mythe de sa réinterprétation radicale.
Spécifications Citroën 2CV 6 (1985) Concept « Eduardo Benz » 2CV V6 Bi-Turbo Moteur Bicylindre à plat, refroidi par air V6 Bi-Turbo (estimation) Cylindrée 602 cm³ 3000 cm³ (estimation) Puissance 29 ch 400+ ch (estimation) Couple 42 Nm 500+ Nm (estimation) Philosophie Simplicité, économie, utilitaire Performance, design, provocation Prix d’achat Modeste Astronomique
L’Ingénierie du Désir Inavouable

Et pourtant… une fois le choc de l’hérésie passé, regardez-la à nouveau. Observez la qualité d’exécution. Les hanches musclées qui enveloppent les roues arrière ne sont pas juste vulgaires ; elles suivent une courbe qui réinterprète audacieusement la silhouette si reconnaissable de la 2CV. Les phares ronds, signature absolue de la « Deuche », sont conservés mais transformés en projecteurs à LED, créant un pont stylistique entre hier et aujourd’hui. L’arrière, avec sa double sortie d’échappement centrale et ses feux qui rappellent les créations les plus exclusives, est une pure pièce de design automobile. C’est l’œuvre d’un artiste qui a compris les codes de l’original pour mieux les dynamiter.
Le puriste voit un sacrilège. L’amateur de design et de performance, lui, voit une déclaration d’intention. Il voit l’audace, le fantasme absolu de la « sleeper », cette voiture à l’apparence familière mais aux performances démoniaques. C’est là que le rêve secret commence. Qui n’a jamais imaginé, au volant d’une petite voiture, ce qu’elle pourrait faire avec dix fois plus de puissance ? Ce restomod est la matérialisation de cette pensée interdite. C’est la réponse à une question que personne n’osait poser, et elle est spectaculaire. Elle rejoint le panthéon des réinterprétations modernes qui prouvent que le génie d’un design original peut survivre aux traitements les plus extrêmes.
Un Monstre au Châssis de Guimauve ?

Évidemment, un tel projet relève plus du fantasme de designer (Eduardo Benz) que de la réalité d’ingénieur. Greffer un V6, qui plus est suralimenté par deux turbos, dans une 2CV est une folie technique. Le châssis plateforme d’origine, conçu pour supporter 29 chevaux et non 400, se tordrait comme un réglisse. Tout serait à réinventer : un châssis tubulaire sur mesure, des suspensions triangulées dignes d’une voiture de course, un système de freinage en carbone-céramique piqué à une GT moderne et un tunnel de transmission qui viendrait couper en deux l’habitacle si simple de la 2CV.
Le simple fait de loger le moteur et surtout ses radiateurs serait un casse-tête monumental qui dénaturerait complètement la structure. Mais n’est-ce pas là le propre d’un rêve ? Il n’a pas à être raisonnable. Il doit inspirer. Et cette 2CV V6, aussi irréalisable soit-elle en l’état, nous rappelle que la passion automobile se nourrit de ces « et si ? ».
Cette machine est un paradoxe roulant. Elle est tout ce que la 2CV n’a jamais été : chère, complexe, élitiste et furieusement rapide. Elle heurte les puristes car elle remplace la poésie de la lenteur par la brutalité de la performance. Mais secrètement, dans un coin de leur esprit, même les plus farouches défenseurs de l’authenticité ne peuvent s’empêcher d’imaginer le son de ce V6 au démarrage, la poussée invraisemblable dans ce corps si familier, et le visage des autres automobilistes voyant ce « parapluie à roulettes » les déposer au feu vert. C’est une hérésie, oui. Mais quelle magnifique hérésie.
CITROEN
Le Prix Fou d’une 2CV Neuve en 2025 : Votre Portefeuille Est-il Prêt pour la Nostalgie ?
Prêt à payer le prix fort pour une 2CV neuve en 2025 ?

Il y a des icônes qui ne s’effacent jamais. Et puis il y a la Citroën 2CV. La « Deuche », la « Bâche », l’incarnation roulante d’une certaine idée de la liberté, de la simplicité et de l’ingéniosité à la française. Mais alors que les concept-cars futuristes et les hypercars électriques rivalisent de démesure, une question persiste, lancinante : et si la 2CV revenait, neuve, en 2025 ? Son prix serait-il un hommage à son humble passé, ou le symptôme d’une nostalgie devenue un produit de luxe inabordable ?
Un Marché en Quête de Sens (et de Profits)

L’industrie automobile, en 2025, est un paradoxe ambulant. D’un côté, elle court après les technologies de pointe, l’autonomie, la connectivité et la performance électrique. De l’autre, elle cède à l’appel irrésistible du passé, ressuscitant des légendes comme la Fiat 500, la Mini ou la VW Beetle. Mais attention, la nostalgie est une drogue puissante, et son prix, souvent, est exorbitant.
La résurrection d’une icône n’est jamais anodine. Il ne s’agit pas de simplement coller un nouveau moteur et quelques LED. Non, c’est une opération à cœur ouvert sur l’âme d’une voiture, une tentative délicate de marier un héritage puissant à des impératifs modernes souvent contradictoires. La 2CV, avec son minimalisme radical, son approche « anti-voiture » presque philosophique, représente un défi encore plus grand que ses consœurs ressuscitées. Elle était le symbole de la démocratisation de l’automobile, le véhicule de tous. Comment transformer cette philosophie en un produit rentable pour 2025 sans trahir son essence ?
Pourquoi une 2CV 2.0 Ne Serait Pas une Affaire

Oubliez le mythe de la 2CV à quelques milliers de francs. Si Citroën – ou tout autre constructeur audacieux – décidait de produire une 2CV neuve aujourd’hui, plusieurs facteurs incompressibles feraient exploser la facture.
Premièrement, les normes de sécurité et environnementales. Le « parapluie sur quatre roues » d’antan, charmant mais léger, ne passerait pas le moindre crash-test moderne. Une 2CV 2025 devrait intégrer des airbags par dizaines, une structure renforcée, des systèmes d’aide à la conduite (ADAS) obligatoires, et une suite logicielle complexe pour gérer tout ça. Chaque capteur, chaque ligne de code est un coût.
Deuxièmement, la motorisation. Adieu le bicylindre refroidi par air. En 2025, une 2CV moderne serait très probablement électrique, ou à minima hybride rechargeable. Les batteries, les moteurs électriques, les systèmes de gestion thermique et les infrastructures de recharge embarquées représentent un investissement colossal en R&D et en production.
Troisièmement, le confort et l’équipement. Les clients d’aujourd’hui s’attendent à un minimum de climatisation, un système d’infodivertissement, des sièges confortables et des matériaux durables. La « toile de hamac » des sièges originaux est un beau souvenir, mais un cauchemar pour la production de masse respectueuse des standards actuels. Le charme de la simplicité s’efface devant les exigences de l’utilisateur moderne, même s’il prétend chercher le dépouillement.
Enfin, la chaîne de production et la main-d’œuvre. La fabrication automobile moderne est hautement robotisée et demande des usines ultramodernes. Les coûts de main-d’œuvre qualifiée et de logistique sont également à prendre en compte. La 2CV originale était conçue pour une production de masse simple et peu coûteuse ; une réédition exigerait une toute autre approche industrielle.
Combien Coûterait la Nostalgie ?

Plongeons dans le vif du sujet avec des chiffres. Si l’on prend en compte les facteurs listés ci-dessus, et en s’appuyant sur les prix des citadines électriques et des néo-rétros actuels, le verdict est sans appel.
Voici une estimation comparative des coûts de production et de vente pour une hypothétique 2CV moderne électrique, face à des références du marché :
Caractéristique Citroën 2CV Originale (Prix ajusté 2025) Nouvelle Citroën ë-2CV Concept (Estimation) Fiat 500e (Prix de base) Mini Cooper SE (Prix de base) Philosophie Minimalisme pur, accessibilité Minimalisme réinventé, durabilité Charme rétro, urbain Sportivité, prime Motorisation Thermique essence (bicylindre) Électrique (environ 60-80 ch) Électrique (95-118 ch) Électrique (184 ch) Autonomie (WLTP) N/A Environ 250-300 km 190-320 km 233 km Sécurité Très basique 5 étoiles Euro NCAP 4 étoiles Euro NCAP 4 étoiles Euro NCAP Connectivité Aucune Écran tactile, Apple CarPlay/Android Auto Écran tactile, services connectés Grand écran, services connectés Estimation Prix NEUF (hors bonus) 8 000 – 12 000 € (si produite en masse) 28 000 – 35 000 € 30 000 – 37 000 € 35 000 – 40 000 €
Note : Les prix de la 2CV originale en 2025 sont purement hypothétiques et ajustés à l’inflation pour donner une base de comparaison imaginaire si elle était produite avec les mêmes standards d’antan, ce qui est impossible.
Comme vous pouvez le constater, le prix d’une 2CV neuve en 2025 ne serait pas de l’ordre de la citadine d’entrée de gamme à 15 000 €. Nous serions bien plus proches des segments supérieurs, voire premium, des citadines électriques. Une « Deuche » à 30 000 €, cela ferait grincer des dents et pleurer les puristes qui se souviennent de sa vocation originelle.
Le Paradoxe du Design

L’une des plus grandes forces de la 2CV résidait dans son design, épuré, fonctionnel, quasi-industriel. Mais recréer cette simplicité en 2025 relève de l’artisanat de luxe. Il ne s’agit plus de faire « simple », mais de faire « simplement beau » et « intelligemment simple » tout en respectant des milliers de contraintes.
La capote en toile, iconique, devrait être repensée pour l’isolation phonique, thermique, la sécurité en cas de retournement, et une durabilité accrue face aux intempéries modernes. Les sièges, autrefois spartiates, devraient offrir un confort et un maintien conformes aux attentes actuelles. Chaque ligne, chaque courbe de la carrosserie devrait évoquer l’originale tout en étant optimisée pour l’aérodynamisme et la sécurité passive. C’est un défi de design colossal, qui demande des heures d’ingénierie et de prototypage, et qui se monnaye cher.
Pour Eduardo Benz Design, la question est cruciale : une 2CV moderne doit-elle sacrifier une part de son âme pour se conformer, ou doit-elle réinventer le concept de simplicité et de fonctionnalité, quitte à être perçue comme un OVNI tarifaire ? Le succès de la nouvelle Fiat 500e prouve qu’un prix élevé est acceptable si le design est réussi, si la technologie embarquée est pertinente et si l’émotion est au rendez-vous. La 2CV possède cette charge émotionnelle inégalée.
Le Spectre du Marché de l’Occasion

Pendant que nous fantasmons sur une 2CV neuve hors de prix, le marché de l’occasion des 2CV originales, lui, a explosé. Une belle 2CV restaurée, avec son charme authentique et son histoire, se vend aujourd’hui entre 8 000 et 20 000 €, voire plus pour les modèles rares ou en état concours. C’est le comble ! Le modèle d’origine, qui coûtait une poignée de francs, est devenu un objet de collection, un investissement.
Modèle de 2CV Année de Production État Moyen État Concours 2CV A 1948-1959 15 000 € 25 000 € + 2CV AZ 1954-1970 12 000 € 20 000 € + 2CV Spécial 1975-1990 8 000 € 15 000 € 2CV Charleston 1980-1990 10 000 € 18 000 € +
Cette hausse des prix de l’occasion crée un fossé. La 2CV originale devient un luxe pour collectionneurs, tandis qu’une 2CV moderne, si elle voit le jour, risquerait d’être un luxe pour technophiles nostalgiques. La voiture du peuple serait-elle devenue la voiture des nantis, qu’elle soit neuve ou ancienne ? C’est une question qui résonne avec une amertume certaine pour les puristes.
Une 2CV Peut-elle Être Abordable en 2025 ?

Pour qu’une 2CV moderne soit « abordable » en 2025, elle devrait emprunter des chemins radicaux, loin de la production de masse classique :
- La Micro-Série ou l’Artisanat de Luxe : Plutôt qu’un modèle de grand volume, une 2CV 2.0 pourrait être produite en petites séries, comme une interprétation moderne et exclusive, destinée à une clientèle prête à payer pour l’originalité et le design. Le prix serait alors justifié par le caractère unique.
- La Simplification Radicale (et Honnête) : Si un constructeur osait revenir à une simplicité sans artifice, en éliminant tout ce qui n’est pas essentiel (pas d’écran tactile géant, juste un support smartphone ; pas de cuir, des matériaux durables et recyclés), il pourrait contenir les coûts. Mais la question est : le marché actuel est-il prêt pour une telle ascèse ?
- La Plateforme Partagée : Utiliser une plateforme électrique existante (comme celle de la Citroën Ami, mais en version plus aboutie et routière) pourrait réduire les coûts de développement. Le défi serait de conserver l’ADN de la 2CV sans la dénaturer dans une architecture préexistante.
- Le Modèle de la Location/Abonnement : Plutôt que la vente pure, une 2CV moderne pourrait être proposée sous forme d’abonnement ou de leasing à long terme, rendant l’accès financièrement plus doux et s’inscrivant dans les nouvelles logiques de consommation.
La 2CV, Plus Qu’une Voiture, un Débat Sociétal

Alors, votre portefeuille est-il prêt pour la nostalgie d’une 2CV neuve en 2025 ? Très probablement non, si vous vous attendez au prix d’une citadine standard. L’ère de la voiture « pour tous » à bas prix, telle qu’incarnée par la 2CV originale, est révolue, balayée par les normes, les technologies et les attentes client.
Une 2CV moderne, si elle voit le jour, sera un produit de son temps. Un objet de design, une déclaration sur la mobilité électrique, une incarnation de la nostalgie pour une époque révolue. Son prix, loin d’être un simple chiffre, sera le reflet des compromis nécessaires entre l’héritage d’une icône et la réalité économique, technologique et réglementaire de 2025. Elle ne sera plus la voiture des champs, mais peut-être celle des urbains en quête de sens, prêts à payer le prix fort pour une simplicité réinventée, un brin de folie et, surtout, une bonne dose d’émotion. Le pari est audacieux. Le débat, lui, est loin d’être terminé.
CONCEPTS & RENDUS
Les Chiffres Fous Que l’On Imagine Pour la Golf GTX Heritage 2026 (Et Pourquoi C’est Crédible)
La Golf GTX Heritage 2026 : un V6 hybride, des chiffres de performance hallucinants et un design qui réécrit l’histoire. Est-ce le futur de Volkswagen ?

Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur la Golf. Oubliez les GTI qui ont posé les bases, les R qui ont repoussé les limites. Car ce qui se profile à l’horizon 2026, si les dieux du design et de l’ingénierie daignent écouter nos prières, c’est la Volkswagen Golf GTX Heritage 2026. Un concept car numérique, certes, mais dont les lignes et la promesse technique, signées Eduardo Benz, sont si abouties qu’elles nous poussent à fantasmer sur une réalité imminente. Et au cœur de ce fantasme, il y a un cocktail explosif : un six cylindres, une motorisation hybride, et des chiffres de performance qui feraient pâlir bien des supercars. Des chiffres fous ? Peut-être. Mais incroyablement crédibles.
Pendant des décennies, la Golf a été la quintessence de la sportivité accessible. Compacte, agile, parfois diaboliquement rapide. Mais jamais, au grand jamais, n’avons-nous imaginé une Golf s’aventurer sur le territoire des six cylindres, encore moins avec une hybridation aussi audacieuse. C’est là que la vision d’Eduardo Benz frappe un grand coup, non seulement en ressuscitant l’esthétique intemporelle de la Mk1, mais en la dopant à la technologie du futur. Cette GTX Heritage n’est pas juste une « restomod » numérique ; c’est une prophétie stylistique et mécanique.
L’ADN d’une Légende, le Cœur d’un Monstre

Pour comprendre pourquoi la Golf GTX Heritage 2026 est une proposition si excitante, il faut d’abord admirer l’œuvre. Le design est une symphonie entre le passé glorieux et une modernité radicale. Chaque ligne, chaque surface, chaque détail – des phares LED minimalistes encadrant le logo VW revisité aux passages de roues évasés qui n’attendent qu’à engloutir des gommes généreuses – crie la performance. L’arrière, avec ses feux horizontaux et son diffuseur agressif flanqué de doubles sorties d’échappement, ne laisse aucun doute sur ses intentions. Ce n’est pas une Golf pour rouler à l’économie, c’est une Golf pour dévorer l’asphalte, propulsée par une combinaison inédite sous son capot avant bombé : un V6 et un système hybride.
Pourquoi un V6 ? Historiquement, la Golf n’a jamais dépassé le quatre cylindres pour ses versions sportives de série, hormis quelques exceptions marginales ou des concepts exotiques. Pourtant, le VR6 a marqué l’histoire de Volkswagen dans d’autres modèles, offrant un son enivrant et une onctuosité inégalée. En l’associant à une motorisation hybride, Eduardo Benz ne cherche pas seulement à augmenter la puissance brute ; il vise une efficience redoutable, un couple instantané et une polyvalence qui défie les catégories. Nous ne parlons pas ici d’une simple assistance électrique, mais d’une véritable intégration, où l’électrique et le thermique travaillent en harmonie pour délivrer une poussée gargantuesque, tout en conservant une certaine « responsabilité » environnementale, un impératif en 2026.
Des Chiffres Vertigineux

Imaginez un instant que cette Golf GTX Heritage 2026 sorte des écrans pour mordre le bitume. Quels chiffres pourraient la définir, la propulser au rang d’icône instantanée ? Basé sur les avancées technologiques actuelles, les tendances de l’hybridation et la quête de performance chez Volkswagen, voici une projection audacieuse, mais loin d’être farfelue.
Caractéristique Estimée Valeur Commentaires Type de Moteur V6 Bi-turbo Hybride Plug-in Synergie parfaite entre puissance et efficience. Puissance Combinée 550-600 ch Atteignable avec un V6 moderne et des moteurs électriques performants. Couple Combiné 700-800 Nm Le couple instantané des moteurs électriques amplifierait massivement celui du V6. Accélération 0-100 km/h 2.8-3.2 secondes Surpasse de nombreuses supercars, grâce à la traction intégrale optimisée et au boost électrique. Vitesse Maximale 280-300 km/h (limitée électroniquement) Cohérent avec les performances d’une voiture de ce calibre, sans compromettre la sécurité. Autonomie Électrique Pure 50-70 km Permettrait une utilisation urbaine zéro émission significative. Consommation Mixte WLTP 3.5-4.5 L/100 km Un chiffre incroyable pour une telle puissance, grâce à l’hybridation avancée. Transmission Boîte DSG à 8 rapports, transmission intégrale 4MOTION Essentielle pour gérer un tel couple et optimiser la motricité. Poids Estimé 1600-1700 kg L’hybridation ajoute du poids, mais l’utilisation de matériaux légers compenserait.
Ces chiffres, aussi hyperboliques qu’ils puissent paraître pour une « simple » Golf, sont ancrés dans une réalité technique de plus en plus tangible. Nous sommes en 2025, et les avancées en matière de motorisations hybrides de performance sont fulgurantes. Des marques comme Porsche, Ferrari, et même Mercedes-AMG ont déjà démontré la capacité de l’hybridation à augmenter drastiquement la puissance tout en offrant une efficience surprenante. Le V6 bi-turbo de Volkswagen, déjà performant dans d’autres modèles du groupe (Audi S4/S5, Porsche Macan), serait une base solide. L’ajout de moteurs électriques sur les essieux et d’une batterie de taille raisonnable permettrait ce « boost » phénoménal. La transmission intégrale 4MOTION, un pilier de la performance chez VW, serait indispensable pour canaliser ce déluge de couple et assurer une motricité optimale au départ arrêté.
L’Impact Émotionnel et la Révolution du Design Intérieur

Au-delà des chiffres bruts, la Golf GTX Heritage 2026 incarne une révolution émotionnelle. Ce n’est plus juste une voiture ; c’est un manifeste. Le design intérieur, tel qu’imaginé par Eduardo Benz, est à l’image de l’extérieur : un mélange de nostalgie et de futurisme. Les sièges sportifs recouverts de cuir caramel avec des surpiqûres dorées, rappelant les codes esthétiques des années 70, contrastent avec un tableau de bord épuré, dominé par un écran central tactile géant. Les touches de noir laqué et de finitions dorées sur le volant, les aérateurs et la console centrale créent une atmosphère à la fois luxueuse et résolument sportive. C’est un habitacle où l’on se sent connecté à la route, mais aussi enveloppé par une technologie de pointe, intuitive et discrète.
Cet équilibre entre tradition et innovation est la clé de la crédibilité de ce concept. La Golf GTX Heritage ne renie pas son passé, elle l’embrasse pour mieux le propulser vers l’avenir. L’interface numérique, visible sur l’image de l’intérieur, est d’une simplicité désarmante, loin des écrans surchargés que l’on voit trop souvent. Elle privilégie l’essentiel, l’information pertinente pour le conducteur, avec une esthétique épurée qui met en valeur la qualité des matériaux et le sens du détail. C’est une invitation à l’immersion, à la conduite pure, tout en bénéficiant de la connectivité du 21e siècle.
Du Concept à la Production de Masse

Alors, pourquoi cette vision, aussi séduisante soit-elle, reste-t-elle un concept numérique pour l’instant ? Les défis sont nombreux. La production d’un tel véhicule impliquerait des coûts de développement astronomiques. L’intégration d’un V6 dans une plateforme traditionnellement pensée pour des quatre cylindres exigerait des modifications structurelles majeures. Et la question du positionnement marketing serait cruciale : une Golf à 550 chevaux, aussi magnifique soit-elle, trouverait-elle sa place dans la gamme Volkswagen, aux côtés des modèles ID. entièrement électriques et des versions plus modestes de la Golf ?
Pourtant, le buzz généré par la Golf GTX Heritage 2026 prouve qu’il y a un appétit insatiable pour ce type de véhicule : une voiture qui respecte son héritage, qui ose la performance hybride radicale et qui affiche un design à couper le souffle. En 2024, le marché des « restomods » explose, et l’idée d’une icône modernisée directement sortie des usines d’un grand constructeur n’a jamais été aussi pertinente. Des marques comme Lancia avec sa « Delta Futurista » ou les innombrables préparations sur base de Porsche 911 montrent le chemin. Volkswagen a les moyens techniques et le savoir-faire pour transformer ce rêve en réalité.
Le Golf GTX Heritage 2026 n’est pas juste un exercice de style ; c’est un baromètre de ce que les passionnés veulent. Il incarne la fusion parfaite entre une histoire riche et un futur électrisant. Et si ces chiffres de performance, aussi fous soient-ils, devenaient un jour une réalité, alors la Golf ne serait plus seulement une voiture populaire. Elle redeviendrait, une fois de plus, l’icône indétrônable de la performance, mais cette fois-ci, avec un cœur vert et un hurlement de V6 que l’on n’est pas près d’oublier. Le compte à rebours pour la prochaine révolution Volkswagen est lancé. Espérons que cette fois, ce ne soit pas qu’un rêve digital.
CONCEPTS & RENDUS
DS 4 Aura : Voici combien de SMIC il faudrait pour s’offrir ce bijou si elle entrait en production
Le concept DS 4 Aura n’est pas une voiture, c’est une insulte à la morosité. On a chiffré ce rêve automobile et la facture, confrontée au SMIC, est brutale. Près de 7 années de travail pour acquérir ce manifeste du luxe à la française

Oubliez le Livret A, les plans d’épargne et les rêves raisonnables. Le concept DS 4 Aura, n’est pas une voiture. C’est une insulte à la morosité. Un fantasme numérique en fibre de carbone et en cuir pleine fleur qui a incendié la toile et posé une question aussi simple que brutale : combien coûte l’audace ? Car au-delà des lignes sculpturales et de ces teintes hypnotiques, la vraie provocation de l’Aura est son existence même. Elle nous force à chiffrer un rêve, à le confronter au plus terre-à-terre des indicateurs économiques français : le Salaire Minimum de Croissance, le fameux SMIC. La facture risque de provoquer quelques turbulences.
Pour calculer le prix de ce bijou, il faut le déconstruire, couche par couche, comme une pièce de haute couture. Partons d’une base tangible : la DS 4 la plus huppée du catalogue actuel, la version Opéra E-Tense 225, qui s’affiche déjà aux alentours de 56 000 €. C’est notre point de départ, le prix d’un luxe déjà bien réel, mais encore sage. L’Aura, elle, joue dans une autre division. C’est une athlète. Pour la hisser au niveau d’une Audi RS3 ou d’une Mercedes-AMG A45, il faut une greffe mécanique et châssis qui a un coût. Cet « impôt sur la performance », qui couvre le développement d’un moteur plus puissant, un freinage renforcé et des liaisons au sol dignes d’un circuit, se chiffre rarement à moins de 30 000 €. Nous voilà déjà à 86 000 €, en plein territoire allemand. Mais la DS 4 Aura n’est pas qu’une machine de sport, c’est un statement de mode.
Une addition digne de la haute couture

C’est ici que l’addition quitte le monde de l’automobile pour entrer dans celui du luxe sur-mesure. Cette peinture violette « Aura » ? Ce n’est pas une option du configurateur. C’est une teinte exclusive multi-couches avec un vernis céramique, une folie qui peut facilement atteindre 12 000 € chez les constructeurs de prestige. Et que dire de cet intérieur ? Le cuir « club » de série est remplacé par un habitacle entièrement repensé : cuir pleine fleur, surpiqûres personnalisées, inserts en aluminium brossé ou en carbone véritable. C’est un travail d’artisan sellier, une pièce unique facturée au bas mot 18 000 €. Le calcul final fait s’arrêter le cœur : notre DS 4 Aura, si elle devait voir le jour dans cette configuration exacte, flirterait avec les 116 000 €.
Élément Coût Estimé Justification Base (DS 4 Opéra E-Tense) 56 000 € Modèle de série le plus équipé Surcharge Performance + 30 000 € Ingénierie Moteur 360ch+, Châssis, Freinage Peinture « Aura » sur mesure + 12 000 € Teinte exclusive multi-couches, vernis profond Intérieur « Couture » + 18 000 € Cuir pleine fleur, sellerie unique, inserts PRIX DE VENTE ESTIMÉ ~ 116 000 € Positionnement Hyper-Compacte de Luxe
Maintenant, traduisons ce chiffre vertigineux en réalité humaine. Au 1er juillet 2025, le SMIC net mensuel en France s’élève à environ 1 430 €. Pour acquérir cette DS 4 Aura, sans manger, sans se loger, sans vivre, il faudrait donc mettre de côté l’intégralité de son salaire pendant plus de 81 mois. Oui, vous avez bien lu. Près de 7 années complètes de travail payé au salaire minimum pour s’offrir ce manifeste roulant. Le prix d’une vie de labeur contre l’incarnation d’un certain art de vivre à la française. Le choc est brutal, et c’est précisément ce qui rend l’exercice si fascinant.
Au-delà du prix, un manifeste mécanique et stylistique

Un tel tarif ne se justifie évidemment pas par une simple fiche technique, mais celle-ci se doit d’être exceptionnelle. Les quatre sorties d’échappement bien réelles suggèrent une motorisation thermique noble, mais l’époque est à l’hybridation. La solution la plus crédible se trouverait dans une évolution radicale du groupe motopropulseur de la Peugeot 508 PSE. On peut rêver d’un 1.6L PureTech poussé dans ses derniers retranchements, associé à deux moteurs électriques sur le train arrière pour une transmission intégrale et une puissance cumulée dépassant les 400 chevaux. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en moins de 4,5 secondes et enfin regarder les rivales allemandes droit dans les yeux, non seulement sur le plan du style, mais aussi sur celui des performances pures.
La DS 4 Aura est bien plus qu’une voiture chère. C’est une projection. La projection d’une France automobile qui cesserait de s’excuser d’exister et qui oserait enfin réclamer sa place à la table du très haut de gamme, non pas en copiant les autres, mais en imposant ses propres codes : un mélange unique d’audace technologique, de savoir-faire artisanal et d’insolence stylistique. Le prix en SMIC n’est finalement qu’un révélateur, le symptôme d’un luxe qui, pour être mémorable, se doit d’être, par essence, un peu inaccessible. Reste à savoir si un constructeur aura un jour le courage de signer le chèque.
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