L’extravagance automobile a un nouveau visage, et il brille d’un éclat doré. Oubliez la discrétion, oubliez le minimalisme, le préparateur allemand Mansory, connu pour ses créations aussi ostentatoires qu’impressionnantes, vient de frapper un grand coup avec son dernier projet : le Mansory P820 EWB Gold Edition. Basé sur le déjà très exclusif Mercedes Classe G, ce bolide hors normes repousse les limites du luxe et de la performance.

Comme son nom l’indique, le P820 EWB Gold Edition ne fait pas dans la demi-mesure. La carrosserie, allongée de 20 cm pour un confort optimal, est sublimée par une teinte dorée qui ne laissera personne indifférent. On est loin du raffinement subtil d’une Rolex en or rose, ici, c’est l’opulence assumée, le genre qui fait tourner les têtes et déclenche les flashs des smartphones.

Mais le P820 EWB Gold Edition ne se contente pas d’être un bijou roulant. Sous le capot, le V8 biturbo de 4,0 litres d’origine Mercedes-Benz a été gonflé à un niveau stratosphérique. Accrochez-vous bien, car avec 820 chevaux et un couple démentiel de 1 200 Nm, ce mastodonte abat le 0 à 100 km/h en 3,3 secondes, pour une vitesse maximale limitée électroniquement à 250 km/h. Autant dire que les conducteurs de Prius et autres Tesla éco-responsables risquent de se sentir un peu complexés à côté de ce monstre de puissance.

L’intérieur du P820 EWB Gold Edition est à l’image de son extérieur : une ode au luxe ostentatoire. Cuir fin, inserts en bois précieux, équipements high-tech dernier cri, tout est réuni pour offrir une expérience digne d’un jet privé. La banquette arrière a même été remplacée par deux sièges individuels séparés par une console centrale, histoire de voyager dans un confort absolu, comme un sultan dans son palais roulant.

Bien sûr, une telle débauche d’exclusivité a un prix. Le Mansory P820 EWB Gold Edition est réservé à une clientèle triée sur le volet, prête à débourser une somme à sept chiffres pour s’offrir ce bijou automobile.

L’art de la personnalisation extrême

Fondée en 1989 par Kourosh Mansory, la société allemande s’est rapidement imposée comme une référence dans le monde de la personnalisation automobile de luxe. Spécialisée dans la transformation de modèles haut de gamme, Mansory ne recule devant rien pour satisfaire les désirs les plus fous de ses clients, qu’il s’agisse de modifier la carrosserie, d’améliorer les performances ou de créer des intérieurs uniques.

Au fil des années, Mansory s’est forgé une réputation controversée. Adorée par les uns pour son audace et son savoir-faire, critiquée par les autres pour son extravagance parfois jugée de mauvais goût, la marque ne laisse personne indifférent.

Entre fascination et rejet

Le Mansory P820 EWB Gold Edition s’inscrit dans une tendance actuelle du marché automobile de luxe : la recherche d’une personnalisation toujours plus poussée et d’une ostentation assumée. Des rappeurs aux milliardaires excentriques, nombreux sont ceux prêts à dépenser des fortunes pour rouler dans des voitures uniques qui attirent tous les regards.

Pourtant, cette tendance au « bling-bling » automobile ne fait pas l’unanimité. A l’heure où l’écologie et la sobriété sont de plus en plus valorisées, certains y voient une forme d’indécence et de gaspillage ostentatoire.

Quoi qu’il en soit, le Mansory P820 EWB Gold Edition ne laisse personne indifférent. Véritable OVNI automobile, il cristallise les passions et les débats autour du luxe, de l’ostentation et de la responsabilité environnementale. Une chose est sûre : avec ce bolide hors normes, Mansory prouve une fois de plus sa capacité à repousser les limites de l’imagination et à créer des voitures qui ne ressemblent à aucune autre.

« Si ça porte un badge Ferrari, NE LE TOUCHE PAS !!! 👎 », s’exclame Danruss76, un internaute visiblement indigné, sous la publication Instagram de @mansory.middle.east. L’objet du délit ? Une Ferrari Monza SP2, pas n’importe laquelle : une version revisitée par le préparateur allemand Mansory, exposée fièrement dans son antre de Dubaï avant de trouver preneur,une somme que l’on imagine astronomique.

L’histoire ne dit pas si Danruss76 est un puriste de la marque au cheval cabré, mais sa réaction, aussi excessive soit-elle, soulève une question existentielle dans l’univers des supercars : jusqu’où peut-on aller dans la modification d’une œuvre d’art automobile ?

Car il faut bien l’avouer, la MoSP2 de base a tout d’une œuvre d’art. Un hommage vibrant aux barchettas de course des années 50, ces bolides spartiates et terriblement sexy qui ont fait la légende de Ferrari. Lancée en 2018, la Monza SP2 (version biplace de la SP1 monoplace) est un concentré de technologie et de design rétro-futuriste. Son V12 atmosphérique de 810 chevaux chante une mélodie qui donne des frissons, propulsant ses deux occupants à 100 km/h en moins de 3 secondes. Un rêve inaccessible pour 99,99% de la population mondiale, limité à seulement 499 exemplaires.

C’est là que Mansory entre en scène. Le préparateur allemand, connu pour ses créations extravagantes et souvent controversées, s’est attaqué à la Monza SP2 avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Le résultat ? Une explosion de fibre de carbone, des jantes surdimensionnées et un aileron arrière imposant qui ne sont pas sans rappeler une certaine Batmobile.

Alors, sacrilège ou coup de génie ? La réponse, comme souvent, est une question de goût. Il est indéniable que la Monza SP2 Mansory ne laisse pas indifférent. Certains crieront au scandale, regrettant la pureté des lignes originelles. D’autres y verront une expression ultime de la personnalisation automobile, un moyen de rendre encore plus exclusive une voiture déjà rarissime.

Il est intéressant de noter que la modification de voitures de prestige a une longue histoire. Dès les années 50, des carrossiers comme Zagato ou Pininfarina se sont fait un nom en habillant les châssis Ferrari, Maserati ou Alfa Romeo de carrosseries uniques, sur mesure. Plus près de nous, des préparateurs comme Koenig Specials, Gemballa ou Raborgh ont marqué les années 80 avec leurs versions bodybuildées de Porsche, Ferrari et Lamborghini.

Aujourd’hui, le marché de la personnalisation automobile est plus florissant que jamais. Des entreprises comme Mansory, Brabus ou Novitec se livrent une concurrence acharnée pour séduire une clientèle fortunée avide d’exclusivité. Et face à la montée en puissance des voitures électriques, souvent perçues comme aseptisées, le besoin de se démarquer, de posséder un objet unique et émotionnel n’a jamais été aussi fort.

La Ferrari Monza SP2 Mansory s’inscrit parfaitement dans cette tendance. Elle est l’expression d’un désir de repousser les limites, de ne pas se contenter de l’ordinaire, même lorsque l’ordinaire à extraordinaire. Alors, la prochaine fois que vous croiserez une Ferrari modifiée, ne la jugez pas trop vite. Derrière l’excentricité apparente se cache peut-être une histoire, une vision, et surtout, une passion dévorante pour l’automobile.

Oubliez les chameaux et les dunes de sable, la nouvelle lub Dubaï, c’est de chevaucher les vagues à bord d’un bolide survitaminé. Et quand on parle de bolide, on ne parle pas de votre canoë tunée par votre cousin Kevin. Non, on parle d’une Mansory Pirelli 42, rien que ça.

Mansory, c’est un peu le Dr Frankenstein des voitures de luxe. Ils prennent une voiture déjà assez exceptionnelle, disons une Lamborghini Urus pour ne pas la nommer, et la transforment en monstre de puissance. Au programme : 1500 chevaux, un kit carrosserie en carbone plus aérodynamique qu’une aile de Boeing 747, et un habitacle qui ferait pâlir d’envie un maroquinier italien.

Et où mieux exhiber ce bijou qu’à Dubaï, capitale mondiale du « too much » ? La vidéo Instagram de Mansory Middle East nous montre la bête en action, fendant les flots turquoise du Golfe Persique avec la skyline futuriste de la ville en toile de fond.

Les commentaires sous la publication sont à l’image du bateau : excessifs. On y trouve un florilège d’émojis enflammés, de déclarations d’amour (« 😍😍😍 », on a compris le concept) et de compliments sur la puissance de l’engin. Un internaute propose même d’embaucher le caméraman, visiblement impressionné par la qualité des images.

Mais derrière cette démonstration ostentatoire de richesse et de puissance se cache une réalité plus complexe. Dubaï, c’est aussi une ville construite sur le pétrole, avec son lot de conséquences environnementales. Alors, voir un engin aussi gourmand en carburant s’amuser dans les eaux du Golfe Persique peut laisser un goût amer.

Ironiquement, c’est peut-être dans les commentaires que se trouve la remarque la plus pertinente. Un internaute, visiblement plus préoccupé par la géographie que par les chevaux-vapeur, s’exclame : « Persian Gulf 🔥😍 ». Un rappel que même au milieu des yachts de luxe et des voitures surpuissantes, la géopolitique n’est jamais très loin.

En fin de compte, cette vidéo Instagram est à l’image de Dubaï : fascinante, extravagante, et un brin déconcertante. Une chose est sûre, elle ne laisse pas indifférent.